Après un premier round de discussion, le PS et LFI ont constaté qu’ils n’avaient pas de « point de blocage insurmontable » sur le programme en vue des législatives. Un « vrai bougé » des socialistes vers le parti de Jean-Luc Mélenchon, préalable nécessaire avant de parler des candidats.
La guerre en Ukraine débordera-t-elle à la Moldavie voisine ? Après une série d’explosions survenue en Transnistrie, la présidente moldave Maia Sandu a assuré que son pays prendra « toutes les mesures nécessaires pour prévenir l’escalade et renforcer la sécurité de notre Etat. » Pour Sergiu Mişcoiu, professeur des universités en science politique à l’université roumaine de Babes-Bolyai de Cluj-Napoca, la question d’une entrée en guerre « gêne » profondément les autorités transnistriennes, très réticentes à s’engager militairement aux côtés de Moscou.
Réélu, Emmanuel Macron doit maintenant rassembler la France alors que l’abstention, au second tour, atteint les 28 % et que l’extrême-droite franchit le seuil historique des 40 %. Pour son premier déplacement, le président a donc choisi, ce mercredi 27 avril, de se rendre à Cergy où le candidat Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a fait plus de 47,9 % au premier tour de l’élection.
« Si l’Ukraine avait accès à toutes les armes dont elle a besoin, la guerre serait déjà terminée », a souligné Volodymyr Zelensky dans son discours à la Nation ce 19 avril. Le refrain est désormais connu des dirigeants des pays alliés. Kiev veut « des armes, des armes et des armes ». Une formule churchillienne réutilisée lors du déplacement du ministre des Affaires étrangères à l’Otan, proche du « donnez-nous les outils et nous finirons le travail. »
Emmanuel Macron s’est prononcé pour un septennat renouvelable, des élections de mi-mandat et la proportionnelle. Il veut mettre tout le monde autour de la table lors d’une convention transpartisane. Au Sénat, sans qui la Constitution ne peut être modifiée, l’idée du septennat est bien accueillie mais la proportionnelle fait débat. Certains, comme l’écologiste Guillaume Gontard, vont jusqu’à proposer pour la présidentielle un second tour avec trois ou quatre candidats.
Les Républicains ne feront pas d’alliance de parti avec les composantes de l’actuelle majorité présidentielle, a répété mardi le patron des LR, Christian Jacob. Réunis en conseil stratégique, les ténors du parti ont réaffirmé leur volonté de garder un groupe indépendant à l’Assemblée nationale, malgré les velléités de rapprochement de certains élus avec le camp d’Emmanuel Macron.
Il croit toujours au dialogue et martèle son appel à la fin des combats. Antonio Guterres était pour la première fois à Moscou depuis le début du conflit entre Kiev et Moscou. L’ancien premier ministre portugais joue le rôle de médiateur. Aux côtés de Sergueï Lavrov, il a évoqué au cours d’une conférence de presse la situation humanitaire. Il a réitéré son appel à la fin des combats « au plus vite. »
Dimanche 24 avril, lors du second tour de la présidentielle, le candidat Jean Lassalle qui a obtenu 3,13 % des suffrages exprimés au premier tour, a filmé son choix de s’abstenir devant l’urne. Le Conseil constitutionnel a été saisi pour violation du principe de secret du vote. Explications.
Comment les équipes des candidats utilisent-elles les réseaux sociaux ? Utilisent-elles nos données personnelles et de quelles façons ? Nous faisons-nous influencer par les réseaux ? Réponses dans cet épisode.
La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques estime que la candidate du Rassemblement national s’est saisie du rapport sénatorial sur les cabinets de conseil pour « nourrir un certain nombre de mensonges ». Amélie de Montchalin ajoute que le gouvernement est en train de mettre en œuvre des préconisations du Sénat.
Troisième homme de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon rêve d’imposer une cohabitation au locataire de l’Elysée fraîchement réélu. Un projet qui nécessite une alliance des gauches. Les négociations sont en cours avec le PCF, les Verts et le NPA. Si les Insoumis ne sont plus hostiles à des discussions avec le PS, de forts points de tensions existent.
Marine Le Pen est arrivée largement en tête de la plupart des territoires d’Outre mer, avec des progressions spectaculaires en 5 ans. Les sénateurs observent un phénomène de rejet à l’égard de l’exécutif et appellent à prendre en considération le désespoir adressé par les électeurs.