Le remaniement ministériel est imminent. Mais la décision de nomination des membres d’un éventuel nouveau gouvernement est contrainte par un certain nombre de règles, qui visent à éviter les conflits d’intérêts. Les candidats sont ainsi contrôlés, en amont et en aval de la décision, par la HATVP.
C’est tôt ce vendredi matin que des militants d’Alternatiba, des Amis de la Terre, d’ANV-COP21, d’Attac, de Greenpeace, de Scientifiques en rébellion et d’Extinction Rébellion ont tenté de bloquer l’Assemblée générale de Total, prévue à 10 heures salle Pleyel à Paris. Assis par terre pour empêcher les actionnaires d’accéder au bâtiment, ils ont été évacués par les forces de l’ordre, non sans grenades lacrymogènes. L’assemblée générale a bien eu lieu à l’heure prévue, mais les images ont enflammé les réseaux sociaux. Qui sont ces militants, quel est leur objectif avec ces actions ? Gauthier Simon, doctorant et enseignant en science politique à l’institut de recherche Montesquieu (Université de Bordeaux) répond aux questions de Public Sénat pour y voir plus clair.
Dans la nuit du 24 au 25 mai, Paris a vu fleurir sur les pare-boue des Vélib’ une campagne non-autorisée de l’association anti-IVG « Les Survivants ». Elle a suscité une vague d’indignation générale, de la part de membres du gouvernement, d’élus et d’associations. Elle permet également de remettre sur le devant de la scène le sujet de la constitutionnalisation de l’IVG, promis par Emmanuel Macron le 8 mars dernier, mais qui n’a depuis pas bougé d’un iota et qui avait été un peu éclipsé par d’autres sujets.
Une manifestation d’ultra-droite dans Paris le 6 mai dernier, autorisée par la préfecture de police de Paris, alors que d’autres rassemblements contre la réforme des retraites sont interdits, a suscité un vif émoi. Gérald Darmanin a donc annoncé, ce 9 mai, devant l’Assemblée nationale, qu’il avait demandé aux préfets d’interdire les manifestations similaires émanant de « militants ou d’associations d’ultra-droite ou d’extrême-droite ». Une « annonce illégale », considère le professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes Serge Slama, qui explique que l’interdiction de manifester doit se considérer au cas par cas.
Depuis le mois de février dernier, tous les yeux sont braqués sur la Turquie. Après le séisme qui a endeuillé le pays le 6 février, et a provoqué la mort de 50 000 personnes, le pays va se rendre aux urnes, le 14 mai prochain, pour élire son président et ses parlementaires. Parmi les candidats, le président sortant, omniprésent sur la scène internationale, Recep Tayyip Erdoğan. Malade, à la peine dans les sondages, sa victoire n’est pas assurée. Analyse de ces scrutins déterminants avec Jean Marcou, professeur à Sciences-Po Grenoble, chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul.
Après son vote à l’Assemblée nationale en novembre, puis au Sénat le 1er février dernier, l’inscription de l’IVG dans la Constitution avait franchi un pas significatif. Pas que le Président avait consenti à continuer, le 8 mars, en annonçant que la mesure serait reprise dans une réforme constitutionnelle plus vaste. Mais depuis, plus rien. Si, du côté de la gauche et des écologistes, on s’exaspère de cet apparent oubli, du côté de la majorité présidentielle, on affirme une volonté d’aller au bout, sans toutefois donner de délais.
Le 18 avril, Carrefour annonce qu’il octroiera dès l’été 2023 douze jours d’absence autorisée en cas d’endométriose. Une politique qui fait date, puisque l’enseigne de la grande distribution est la première grande entreprise en France à s’y essayer. Mais cette annonce, faite au moment où le congé menstruel a le vent en poupe, soulève cependant des doutes du côté des membres de la délégation aux droits des femmes du Sénat, qui attirent l’attention, plus largement, sur les conditions de travail et les contrats des femmes dans ce secteur.
En juillet 2022 l’Education nationale a révélé ses indicateurs de position sociale, montrant ainsi les inégalités entre les différents établissements, en particulier entre le public et le privé. Quelques mois plus tard, Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, dépose une proposition de loi visant à lier le financement public des établissements privés à des critères de mixité sociale. Un texte qui a peu de chances d’aboutir, mais qui met le débat de l’égalité des droits des élèves sur le devant de la scène.
Depuis quelques semaines, des jeunes ont rejoint de manière significative les mobilisations contre la réforme des retraites. Qui sont-ils ? Pourquoi s’engagent-ils ? Quels effets cela peut-il avoir sur la suite de leur engagement ? Eclairage avec Vincent Tiberj sociologue, professeur des universités à Sciences Po Bordeaux.
Le 22 mars dernier, un incendie touche la maison d’un maire de Loire-Atlantique, déjà la cible depuis plusieurs mois de lettres de menaces. Derrière ce fait divers se cache un phénomène en expansion : les violences commises envers les élus. Elles inquiètent la classe politique, et en particulier les sénateurs, qui ont mené plusieurs travaux afin d’enrayer ce phénomène. Qu’en est-il aujourd’hui ? Faut-il aller plus loin ?
Après le rejet des motions de censure le 20 mars, dont celle du groupe LIOT à 9 voix près, et une nuit agitée par des heurts entre manifestants et policiers dans plusieurs villes de France, Emmanuel Macron lance une journée de consultation ce mardi. Il recevra la Première ministre, quelques ministres, les chefs et les parlementaires de la majorité, ainsi que les présidents des deux assemblées, avant de répondre aux questions des journalistes de France 2 et de TF1 le 22 mars à 13 heures.
Rejeté par l’Assemblée nationale, l’index seniors fait son retour au Sénat. Mais dans une version différente, transmise par le gouvernement. A quoi ressemble ce nouvel index seniors ?