Député(e)s de premier plan, personnalités politique nationales, candidats emblématiques des différents camps, Public Sénat vous liste le sort d’une trentaine de candidats après cette journée de vote ce 30 juin 2024.
Des parlementaires redoutent le spectre d’une minorité de blocage au Conseil, dans l’hypothèse d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national, et allié à d’autres pays dirigés par des formations de droite radicale ou eurosceptiques. Plusieurs spécialistes estiment que ce scénario n’est pas le plus probable, et parient plutôt sur une perte d’influence.
La part des femmes dans les candidatures aux législatives est sensiblement plus basse qu’en 2022. Une donnée qui ne devrait pas aider à féminiser davantage l’Assemblée nationale, qui comptait 37 % de députées avant la dissolution.
Le programme de Jordan Bardella intègre dans son programme le rabais de la contribution française à l’Union, qu’il compte obtenir auprès de ses partenaires. Problème : le budget pluriannuel européen vient à peine d’être renégocié, ne laissant aucune fenêtre de tir crédible avant deux bonnes années. Sans compter que les tractations budgétaires sont les plus sensibles qui soient entre les Vingt-Sept.
Le chef de file du Rassemblement national a exposé les grandes lignes d’un programme de gouvernement qu’il conditionne toujours à une majorité absolue. Il n’a toutefois livré aucun chiffrage sur le projet dans son ensemble.
Sortants menacés ou en position inconfortable, circonscriptions ayant valeur de symbole, duels médiatiques : Public Sénat a sélectionné douze circonscriptions à travers le territoire, qui pourraient faire parler d’elles les 30 juin et 7 juillet.
Le candidat du Rassemblement nationale, avec la présence non-annoncée d’Éric Ciotti, s’est présenté devant les organisations patronales comme le représentant de la « raison budgétaire ». Mais à en juger par la teneur des questions ce jeudi, son programme laisse sceptique les dirigeants.
Interrogés devant le Medef, le socialiste Boris Vallaud et l’insoumis Éric Coquerel ont défendu la logique de leur politique de revalorisation massive du salaire minimum, et en rassurant les PME sur les réformes fiscales qu’ils portent. Pour elle, « rien ne va changer » ont-ils affirmé.
Selon la liste publiée par le ministère de l’Intérieur, on recense près de 2300 candidats de moins par rapport aux législatives de 2022. La part des femmes dans les candidatures est également en baisse.
Le premier secrétaire du Parti socialiste veut un « vote » des députés de l’union de la gauche pour déterminer le nom qui occupera Matignon, en cas de succès aux législatives. Un appel qui ne fait pas l’unanimité.
Au cours des derniers jours de campagne, Jordan Bardella n’a pas été d’une grande clarté sur la réforme des retraites. Il a tantôt temporisé, tantôt annoncé une révision dès l’automne. L’eurodéputé s’est aussi vu contredit dans ses propres rangs.
Pris de court par la dissolution, et affaiblis par une bataille juridique au sujet du maintien ou non de leur président, les Républicains ont investi environ 400 candidats pour les élections législatives. Les candidats LR, qui jouent la carte de l’autonomie au niveau national, peuvent parfois compter sur le désistement de candidats de la Macronie.