Hilarité au Sénat. Le sénateur communiste Ian Brossat a interrogé lors des questions au gouvernement, la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur la venue de Gabriel Attal sur le plateau de France Info alors que Valérie Hayer y était interrogée. L’ex-Garde des Sceaux a déclenché les rires de l’hémicycle en affirmant que la présidente de Radio France lui avait « proposé », voire « contraint à venir sur le plateau ».
Alexis Graillot (186)
Défenseur du « Frexit », à savoir la sortie de la France de l’Union Européenne (UE), la tête de liste souverainiste souhaite « imposer » ce débat, qu’il estime « interdit dans les grands médias ».
Européennes 2024 : les abstentionnistes peuvent-ils faire basculer l’élection ?
« Premier parti de France », les abstentionnistes promettent d’être encore nombreux pour le scrutin européen du 9 juin, estimés entre 50 et 55 % selon les sondeurs, un chiffre cependant très incertain. Quel est leur profil ? A qui profiterait une plus grande abstention ? Quelle est leur répartition géographique ? L’opposition au Président de la République peut-elle constituer un facteur de mobilisation. Eléments de réponse avec sondeurs et politologues.
Pour l’ancien vice-président du Front National (FN), qui a quitté le parti en septembre 2017, sur fond de désaccord avec Marine Le Pen, le Frexit constitue la seule issue « pour retrouver la maîtrise de notre destin ».
Alors que le chef de l’Etat doit répondre aux questions de Gilles Bouleau et d’Anne-Sophie Lapix pour les JT de TF1 et France 2 ce jeudi, officiellement pour évoquer « l’actualité internationale », l’opposition crie au scandale, faisant part de son « inquiétude pour la démocratie » et dénonçant une pratique « digne des démocratures ». De son côté, la majorité déclare « assumer » et estime que « le chef de l’Etat est dans son rôle ».
A l’approche des élections européennes, Public Sénat donne la parole aux listes créditées de moins de 2% d’intentions de vote. Aujourd’hui, c’est Willy Schraen, colistier de Jean Lassalle, pour Alliance rurale, qui présente sa vision de l’Europe. Une liste qui se veut « tournée vers les préoccupations de la ruralité », et qui défend des « valeurs », des « modes de vie », ainsi qu’un « état d’esprit » propres à la ruralité.
Réunis en colloque à l’initiative de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales, plusieurs élus locaux européens sont revenus sur les violences auxquelles ces derniers font face. En point d’orgue de ces trois heures et demie de débat, le témoignage poignant du maire adjoint de Cologne, ville allemande dont la maire CDU (droite) a été victime d’une tentative d’assassinat en 2015, par un militant d’extrême-droite.
Remis ce jeudi 30 mai au président de la République, le rapport rédigé par l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui député Renaissance de l’Oise, contient plusieurs dispositions phares : la réintroduction du cumul des mandats, le retour du conseiller territorial, ou encore la nationalisation du périphérique parisien. Des mesures qui divisent les sénateurs sur le bon vieux modèle du clivage gauche-droite.
38 listes pour 38 différentes visions de l’Europe. Alors que pour la majorité des listes, la campagne se fait en catimini, Public Sénat a décidé de vous permettre d’y voir plus clair, en vous présentant le programme de ces « petites » listes. Aujourd’hui, p arole à Pierre Larrouturou, tête de liste de « Changer l’Europe », qui défend « une Europe qui s’intéresse au bien-être, qui fait baisser les loyers, et qui améliore la vie quotidienne des gens ».
Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères, le ministre de l’Europe a dénoncé une « brutalisation des relations internationales » depuis une dizaine d’années, notamment à l’initiative de la Russie, dont il a pointé les « moyens sans commune mesure », dans la propagation de fausses informations.
Interrogé lors des questions au gouvernement par Guillaume Gontard, patron des écologistes au Sénat, sur la reconnaissance par la France d’un Etat palestinien, le Premier ministre ne s’y est pas montré opposé, expliquant néanmoins que celle-ci devait être « utile au processus ».
Européennes : « Nous voulons bâtir l’Europe des régions unies », martèle Jean-Marc Governatori
Créditée entre 0.5 et 1% d’intentions de vote aux prochaines élections européennes, le 9 juin prochain, celui qui ne veut pas résumer l’écologie à la gauche, appelle à une « coopération » entre les 242 régions européennes, pour donner à chacune une « autonomie » alimentaire et énergétique.