Les députés ont adopté en commission un amendement qui supprime les zones limitant la circulation des véhicules les plus polluants, une mesure qui doit encore être débattue en séance, à partir du 8 avril. Au micro de Parlement Hebdo, sur Public Sénat et LCP, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel défend la finalité sanitaire du dispositif, mais reconnait aussi qu’il peut être générateur d’inégalités sociales dans certaines agglomérations.
Les émissions de gaz à effet de serre n’ont reculé que de 1,8 % l’an passé, contre 5,8 % en 2023. Un mauvais résultat qui traduit les difficultés de certains secteurs à se décarboner, notamment le logement et le transport. L’Etat devrait faire de nouvelles annonces, à l’issue du conseil de planification écologique prévu à l’Élysée ce 31 mars.
Les sénateurs socialistes ont déposé une proposition de loi pour « renforcer la protection des ressources en eau potable ». Le texte prévoit l'interdiction de l'utilisation et du stockage de produits phytopharmaceutiques et d'engrais minéraux dans les zones de protection des aires d'alimentation des captages.
164 sénateurs de la majorité de droite et du centre demandent au Premier ministre, de renoncer à la définition de la future Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) par décret. Ils jugent son contenu fragile et estiment que le Parlement doit pouvoir se prononcer sur la stratégie énergétique et l’avenir du mix énergétique français.
A la fin du mois de janvier, le gouvernement a déposé une proposition de décret visant à réintroduire les plastiques dans les cantines scolaires. « Aberration écologique et sanitaire » ou encore « pression des lobbys », du côté des sénateurs et des associations, on accuse le gouvernement de faire un « grand retour en arrière ».
Ce plan qui s’articule autour de 52 mesures, vise à adapter les territoires, l’économie et plus généralement la société à une hausse des températures de 4°C d’ici la fin du siècle. Sa présentation intervient dans un contexte de remise en cause de nombreuses politiques écologiques, à la fois bousculées par les impératifs budgétaires et l’actualité internationale.
Après trois ans de sanctions commerciales, l’Union européenne importe encore des quantités importantes de fossiles russes. Une manne financière pour la Russie supérieure à l’aide apportée à l’Ukraine. Au-delà du contournement des sanctions mis en place par les Russes, c’est la dépendance de l’économie européenne aux fossiles qui pose question.
Après la décision du tribunal administratif de Toulouse d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse, les réactions politiques sont vives. A droite, certains qualifient cette décision de « ubuesque » tandis que d’autres saluent « un grand pas en avant » pour la cause écologique.
La loi d’orientation agricole a été adoptée par le Parlement le 20 février. Un texte plutôt bien accueilli par les exploitants, mais très critiqué par la gauche. « Après l’agribashing, on a maintenant l’écologie-bashing », fustige Olivier Faure ce mercredi 26 février. Le Premier secrétaire du Parti socialiste regrette que le gouvernement mène selon lui « un combat contre la norme, de tout ce qui est de l’ordre de la régulation, contre la science elle-même ».
Laurent Wauquiez vise de nouveau l’Office français de la biodiversité (OFB). Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale appelle à dissoudre l’agence, quelques semaines après avoir décrit ses fonctionnaires comme « une coalition d’idéologues ». « Des agents qui contrôlent les agriculteurs avec un pistolet à la ceinture, ce n’est pas acceptable », a-t-il lancé ce mercredi 26 février, durant sa visite au Salon de l’Agriculture.
Le Sénat a adopté fin janvier une proposition de loi qui autorise de nouveau l’usage d’une famille des néonicotinoïdes, ces pesticides nocifs pour les pollinisateurs. Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité, appelle à « engager des solutions avant de lancer trop d’interdictions » pour les agriculteurs sur ce type de problématiques. Elle dénonce un « agribashing » de la part d’associations écologistes envers les producteurs, accusés selon elles de « ne pas être assez écolos ».
Inondations, pluies diluviennes, au moment où une partie de l’Ouest de la France sort à peine de la catastrophe, Dialogue citoyen réunit sur son plateau celles et ceux qui ont été touché face à des sénateurs et sénatrices spécialistes de ces questions. Comme cette maraîchère touchée de plein fouet par les intempéries et qui n’envisage pas de quitter son exploitation, malgré les menaces qui planent encore sur son outil de travail.
Après son vote au Sénat le 6 février, le projet de loi de finances pour 2025 est définitivement adopté. Le budget consacre une baisse de plus de 2 milliards d’euros des crédits alloués à la mission écologie, par rapport à 2024. Parmi les dispositifs impactés, on retrouve MaPrimeRénov’, le fonds vert ou encore les aides à l’électrification des véhicules.
Le rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur le scandale des eaux en bouteille précise ce 5 février que les auditions les plus politiques auront lieu « vers la fin », « autour du mois de mars ».
La sénatrice de Paris a interrogé le gouvernement ce 5 février, au lendemain des révélations du Monde et de Radio France sur le scandale des eaux minérales Nestlé Waters. Documents à l’appui, l’enquête affirme que l’Élysée et Matignon ont laissé le géant commercialiser des eaux non conformes à la réglementation et à risque pour la santé.
En Seine-et-Marne, installée à Doue, Sandrine Gerbin a vécu deux inondations en 2024, sur une zone jusqu’alors préservée et jamais classée en zone inondable. Sur le plateau de Dialogue citoyen, elle revient sur les conséquences de ces événements qui ont profondément marqué sa famille et bouleversé son quotidien. Face aux sénateurs, elle les interpelle : comment protéger les citoyens en première ligne face aux inondations.
Ce 31 janvier, près de 90 % des agents de l’Office français de la biodiversité sont en grève, pour réclamer le soutien des pouvoirs publics. Depuis le début de la crise agricole, la police de l’environnement est pointée du doigt pour ses contrôles dans les exploitations.
L’un des décrets signés par Donald Trump dans la foulée de son investiture acte un nouveau retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Le désengagement du deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre pourrait pousser certains signataires à l’imiter, d’autant que le nouveau président des Etats-Unis table sur un changement radical en matière de politique énergétique et industrielle.
Ce 21 janvier, le Sénat examinera le volet « cohésion des territoires » du budget 2025, qui comprend notamment les crédits alloués à MaPrimeRénov’. Déjà porté à 2,5 milliards d’euros, contre 3 milliards en 2024, le budget du dispositif de soutien rénovation des bâtiments devrait connaitre une nouvelle coupe de 234 millions d’euros en séance.
Lors de l’examen du budget au Sénat, la ministre de la Transition écologique a défendu les agences de l’Etat, récemment critiquées pour leur coût ou leurs contrôles. De son côté, la commission des finances envisageait de réduire le budget de l’Ademe et de l’Office français de la biodiversité, avant de revenir sur ses amendements.