En difficulté en raison de la concurrence étrangère et de l’envolée des prix de l’énergie, la filiale France du géant de l’acier a insisté sur l’importance des aides publiques au Sénat, pour pouvoir maintenir sa production ou réaliser les investissements liés à la transition écologique.
Le chef de file de la droite européenne, présent au Sénat avec les eurodéputés du PPE, met en garde les Etats-Unis, après l’annonce de nouveaux droits de douane à hauteur de 25 % sur les voitures étrangères. « L’Union européenne doit riposter immédiatement », affirme-t-il.
Plusieurs directeurs du laboratoire Sanofi ont été auditionnés au Sénat sur le sujet des aides publiques. Le géant pharmaceutique a estimé que les aides à la recherche étaient un moyen de garantir un coût des chercheurs français équivalent aux autres pays, notamment européens.
Interpellé dans l’hémicycle du Sénat sur la gouvernance d’EDF, après le départ de Luc Rémont, débarqué par l’Elysée, Éric Lombard, le ministre de l'Économie, a reconnu « un certain nombre de désaccords ».
Le remerciement surprise de Luc Rémont, vendredi, à la tête d’EDF, révèle les tensions entre l’entreprise publique et l’Etat. Alors que la France s’est réengagée dans le chemin du nucléaire avec des programmes ambitieux, qui prennent déjà du retard, les sénateurs craignent pour la suite.
Auditionné par la commission d’enquête sur l’utilisation des aides publiques, le PDG de Total Energies, Patrick Pouyanné, a estimé que l’État devait poser une condition à un sauvetage de groupes en difficulté. « S’il y a un retour à bonne fortune, il faut rendre » les aides, a-t-il proposé.
Entendus au Sénat par la commission d’enquête sur l’utilisation des aides publiques par les entreprises, le directeur général et le secrétaire général de Google France n’ont pas pu fournir le montant des aides indirectes touchées par leur entreprise. De quoi agacer les sénateurs en charge de l’audition.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur l’utilisation des aides publiques, le président d’Auchan Retail France a jugé que le soutien de l’État ces dernières années avait permis de renforcer la compétitivité de ses magasins. Questionné sur l’idée d’assortir les aides de conditions, il a affirmé qu’il était « légitime de flécher des contreparties ».
Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi 20 mars un tiers du projet de loi d’orientation agricole. Ce texte avait été profondément remanié par le Sénat afin d’alléger les contraintes réglementaires et environnementales qui pèsent sur les exploitants, au grand dam des écologistes. Pour autant, plusieurs dispositions polémiques, comme la dépénalisation de certaines atteintes environnementales, ont été validées par les Sages.
Lors d’une conférence à Bercy réunissant investisseurs et entreprises de défense, Éric Lombard a annoncé la mise en place d’un « produit » pour permettre aux français qu’ils le « souhaitent » d’investir dans la défense.
Auditionnés au Sénat sur la trajectoire des finances publiques, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, et la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, ont insisté sur la nécessité de tenir l’objectif de déficit public. Face aux sénateurs, ils ont promis une « méthode prudentielle », afin de « gérer les aléas ».
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les aides perçues par les grandes entreprises, le président du groupe Michelin, Florent Menegaux, a détaillé les quelques dizaines de millions d’euros reçus ces dernières années. Il évoque la possibilité de rembourser une partie des aides versées au site de La Roche-sur-Yon, fermé en 2019. « Huit sites » Michelin sont actuellement « très largement sous chargés », prévient le patron du groupe.
Très attendue, la proposition de loi visant à pénaliser la mode express, déjà adoptée à l’Assemblée nationale, pourrait être débattue au Sénat la semaine du 19 mai. En commission, les sénateurs ont affiné le dispositif pour empêcher les deux plateformes chinoises de mode en ligne de s’y soustraire. En revanche, certaines enseignes comme Zara et H&M devraient être épargnées par la législation.
Pendant près de deux ans, la pandémie de Covid-19 a mis les économies du monde entier à l’arrêt. Cinq ans plus tard, quelles traces la France garde-t-elle de cette période inédite ? Réponses avec l’économiste Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE.
Donald Trump a menacé jeudi 13 mars d'imposer des droits de douane de 200% sur les alcools européens. Les professionnels se disent sonnés par cette annonce tandis que le gouvernement appelle à ne rien céder au président américain. Le secteur français, bien que leader dans ce domaine, apparait déjà fragilisé, entre la crise viticole d’un côté, et de l’autre des spiritueux bousculés par une forte remontée des taxes en Chine.
La proposition de loi de Thomas Cazenave (Renaissance), adoptée à l’unanimité par les députés en janvier, est désormais entre les mains du Sénat. Elle s’attaque principalement aux schémas de détournements d’aides publiques comme MaPrimeRénov’ ou encore les certificats d’économies d’énergie.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé ce 14 mars que près de 20 milliards d’euros de fraudes ont été détectées l’an dernier, une somme qu’elle souhaite doubler d’ici 2029. Sur cette somme, l’État a pu récupérer 11,4 milliards d’euros.
Après l’annonce de la réplique européenne aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, le ton continue de monter. En menaçant d’imposer des droits de douane de 200 % sur les vins et spiritueux européens Donald Trump, cherche à faire plier l’UE. Une stratégie qui vise à réduire le déficit commercial des Etats-Unis, mais aussi à démanteler certaines législations de l’UE.
Face à la hausse annoncée du budget de la défense, le rapporteur général (LR) de la commission des finances du Sénat a demandé au gouvernement si un budget rectificatif serait déposé d’ici cet été. Le ministre de l’Économie n’a pas donné d’élément sur le sujet. Il a simplement indiqué que l’effort budgétaire devrait être « accru » pour financer ces nouvelles dépenses.
Le PDG du groupement coopératif, quatrième réseau de la grande distribution en France, constate qu’une « large proportion » des consommateurs continue de se recentrer sur les achats essentiels. Le dirigeant a également partagé au Sénat ses propositions, dans le cadre de la réforme des lois Egalim, qui fixent le cadre des négociations entre les distributeurs et leurs fournisseurs.