Berlin va remettre en place pour une durée limitée des contrôles aux frontières avec l’ensemble de ses voisins. Cette décision, critiquée par plusieurs pays européens, intervient après un nouvel attentat outre-Rhin et dans un contexte politique marqué par la forte progression de l’extrême-droite.
Attendu et redouté, le premier face-à-face entre la Démocrate et le Républicain a été incontestablement remporté par Kamala Harris. Malgré sa réputation de bon orateur, Donald Trump a été poussé dans ses retranchements, piqué dans son ego, corrigé sur ses fake news.
A quelques heures de leur duel télévisé très attendu, Kamala Harris et Donald Trump demeurent au coude-à-coude dans les sondages. Le premier, et pour le moment, le seul débat prévu entre les deux candidats a lieu mardi soir à Philadelphie et sera diffusé sur la chaîne ABC. Pour Public Sénat, André Kaspi, historien et spécialiste de la politique américaine, analyse les enjeux de ce moment clé de la démocratie américaine.
Samedi 13 juillet, Donald Trump, ancien président et candidat républicain à un deuxième mandat à la Maison Blanche est touché par un tir à l’oreille lors d’un meeting… Le tireur est abattu sur le champ et Trump sain et sauf. Mais cette tentative d’assassinat nous rappelle que de nombreux précédents existent dans l’Histoire américaine et qu’il y a presque 60 ans, un président en exercice mourait sous les balles d’un tireur isolé. C’était à Dallas, le président Kennedy achève alors un déplacement de deux jours au Texas. La foule est massée sur les douze kilomètres qu’emprunte le cortège. Parmi eux, des anonymes assistent médusés à l’assassinat. Ce sont eux que le réalisateur Patrick Jeudy met dans la lumière dans son documentaire « Dallas, une journée particulière » diffusé cet été sur Public Sénat.
C’était il y a 45 ans, le 4 novembre 1979, des centaines d’étudiants iraniens prenaient d’assaut l’ambassade américaine de Téhéran et retenaient en otage une cinquantaine de diplomates. Personne, pas même l’imam Khomeini, dont le pouvoir est récent et fragile, ne se doute alors que le calvaire des Américains va durer plus d’un an et provoquer une crise internationale majeure. Dans « 444 jours qui ont fait plier l’Amérique » diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama nous raconte les coulisses et les péripéties du marathon des négociations qui ont fini par mener à son dénouement.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen va présenter, mercredi 11 septembre, son collège de commissaires au Parlement européen. Mais les noms proposés par les Etats-membres ne lui permettent pas pour le moment de tenir sa promesse d’une Commission paritaire.
Ce mercredi, dans le sud-est des Etats-Unis, un élève de 14 ans a ouvert le feu dans son lycée, tuant deux élèves et deux professeurs. Il s’agit de la 386e tuerie de masse depuis le début de l’année 2024, dans un pays inlassablement endeuillé par les drames en milieu scolaire. L'Etat de Géorgie, où a eu lieu la fusillade, est un des Etats clés qui pourraient décider de l'élection présidentielle de novembre. Quelle est la législation américaine en matière d’armes individuelles et que proposent les candidats à la Maison Blanche ? Explications.
Le département de la justice américaine a annoncé ce mercredi 4 septembre des poursuites juridiques et des sanctions financières, ainsi que la saisie de nombreux domaines informatiques utilisés dans des campagnes d’ingérence russes. Eclairage avec Thomas Huchon, journaliste spécialiste de la désinformation et créateur du média AntifakenewsAI.
Depuis Boulogne-sur-Mer, où il se trouvait après la mort de douze migrants dans la Manche, Gérald Darmanin a appelé à la conclusion d’un « traité migratoire entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne ». Depuis le Brexit, où en est la coopération entre Londres et Paris en matière d’immigration ? On fait le point.
Le chaos politique français continue d’intéresser la presse internationale, qui attend que s’échappe enfin la fumée blanche et qui voit en Emmanuel Macron le responsable de la situation d’instabilité que nous vivons actuellement.
Après la découverte des corps de six otages israéliens détenus par le Hamas, une grève générale a été décrétée dans le pays. Les manifestants demandent la reprise des négociations, en vue de la libération des dizaines d’otages encore prisonniers dans la bande de Gaza. Sous pression, « Benyamin Netanyahou a besoin de la poursuite des combats », explique l’historien Pierre Razoux.
Les élections du 1er septembre dans deux länder d’Allemagne, en Thuringe et en Saxe, qui ont vu le parti d’extrême-droite dépasser les 30% des voix est une première pour la république fédérale. Analyse avec Paul Maurice, secrétaire général du Cerfa à l’IFRI.
Rendez-vous central de la fin de l’été pour notre réseau de diplomates, la conférence annuelle des ambassadeurs a été déprogrammée cette année, pour cause de jeux olympiques et paralympiques. Beaucoup d’habitués regrettent l’annulation d’une rencontre jugée très utile. Certains y voient aussi le signe de mauvaises relations entre le Quai d’Orsay et l’Élysée.
Depuis le 28 août, Israël a lancé une vaste opération en Cisjordanie pour neutraliser des groupes armés présents dans le nord des territoires palestiniens. Une opération qui pourrait se prolonger et fait craindre à la communauté internationale une aggravation de la situation au Proche-Orient.
Après quarante jours de campagne, Kamala Harris a accordé ce jeudi sa première grande interview à CNN. La candidate démocrate à la Maison Blanche a défendu ses idées sur l'énergie, l'immigration et Israël, et a jugé que l'Amérique était "prête à tourner la page" Trump. Elisa Chelle, professeure de science politique à l’Université Paris Nanterre et rédactrice en chef de la revue Politique américaine, analyse la « stratégie centriste » d’une candidate qui tente de limiter les risques avant le débat face à l’ancien président prévu le 10 septembre.
Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a rencontré Emmanuel Macron, ce jeudi à l’Elysée, pour évoquer les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. “C’était aussi une visite pour faire connaissance avec le président français », précise Philip Turle, journaliste britannique et chroniqueur international pour France 24, alors que le chef du Parti travailliste a remporté les élections Outre-Manche, au début de l’été, après 14 ans de pouvoir conservateur. Un échange qui fait suite à la visite de Keir Starmer à Berlin, mercredi, où il a affirmé sa volonté de donner un nouveau départ aux relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, minées depuis des années par le Brexit. Malgré ce réchauffement, aucun retour en arrière n’est prévu sur le Brexit, même si les sondages montrent aujourd’hui qu’une majorité de Britanniques regrettent leur sortie de l’Union européenne. Keir Starmer exclut de renouer avec le marché unique européen, l’union douanière, ou encore le traité de libre circulation des personnes. « Keir Starmer était contre le Brexit, mais politiquement il a les mains liées car une partie de son électorat travailliste a voté pour le Brexit », explique Philip Turle. Améliorer les échanges commerciaux Malgré cette faible marge de manoeuvre, Keir Starmer souhaite néanmoins améliorer les échanges commerciaux avec l’Union européenne, et notamment avec l’Allemagne, qui est son deuxième partenaire commercial. Il a annoncé mercredi un accord bilatéral en préparation entre Londres et Berlin qui représente selon lui “une chance de créer des emplois ici” dans les deux pays et de “fournir le bien le plus précieux, la croissance économique”. Le nouveau locataire du 10 Downing Street s’est fixé comme priorité le redressement de l’économie britannique. Mieux coopérer en matière de défense Le Premier ministre britannique a sans surprise évoqué avec les dirigeants français et allemands les questions de défense et notamment la guerre en Ukraine. « Face à l’inquiétude d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche et d’une fin de l’aide américaine à l’Ukraine, Keir Starmer souhaite coopérer de manière plus étroite sur ce dossier avec la France et l’Allemagne », assure Philip Turle. Le Royaume-Uni fournit avec l’Allemagne l’une des aides militaires les plus importantes à l’Ukraine et est dotée comme la France de la puissance nucléaire. Keir Starmer a promis que, malgré les difficultés financières de son pays, l’aide britannique à l’Ukraine serait maintenue, ce qui n’est pas le cas de l’Allemagne qui a annoncé diviser par deux son aide militaire à l’armée ukrainienne, en 2025. Lutter contre l’immigration illégale sous la pression des opinions publiques La question migratoire est également au coeur des agendas des deux camps. La Grande-Bretagne a été marquée en juillet cet été par des émeutes racistes après une tuerie au couteau sur trois fillettes par un enfant d’immigrés naturalisés qui présentait des troubles autistiques. L’Allemagne a elle été frappée, vendredi dernier, par l’attentat de Soligen commis par un Syrien ce qui a relancé le débat sur l’immigration outre-Rhin. A noter que depuis des années la relation franco-britannique se tend sur les traversées de la Manche de migrants clandestins, les conservateurs à l’époque au pouvoir en ayant fait un marqueur politique. « Ceux qui ont voté pour le Brexit ont cru que cela permettrait de mieux contrôler l’immigration. Ils ont bien vu que cela n’avait aucun effet », explique Philip Turle. « L’enjeu pour les Britanniques comme pour les Européens c’est de mieux travailler avec les pays d’origine pour diminuer ces flux migratoires. » Keir Starmer en guerre contre l’extrême droite Durant cette tournée, le nouveau chef du gouvernement britannique a manifesté son inquiétude face à la montée de l’extrême droite en Europe. A la sortie de son entrevue avec Emmanuel Macron, Keir Starmer s’est dit préoccupé face au succès du « populisme, du nationalisme et de la politique de la réponse facile. Je pense qu’il est très important que nous ayons un débat sur la manière d’y faire face. Personnellement, je pense que la voie à suivre consiste à fournir des résultats, à montrer qu’il existe des réponses démocratiques progressistes aux nombreux défis auxquels nous sommes confrontés. » « Keir Starmer est très offensif sur cette question car pour la première fois, le leader de l’extrême droite britannique Nigel Farage a été élu à la Chambre des communes : c’est comme si le loup était entré dans la bergerie », estime Philip Turle. « Les travaillistes craignent que l’extrême droite prospère alors que le parti conservateur, laminé par les scandales et les affaires, s’interroge sur son avenir. La visite de Keir Starmer à Berlin était aussi une manière de soutenir la gauche allemande à l’approche des élections régionales, alors que le parti d’extrême droite AFD a le vent en poupe dans les sondages après l’attentat de Soligen. »
60 000 soldats ukrainiens ont déjà été formés sur le sol européen grâce à la Mission d’assistance militaire de l’Union européenne en soutien à l’Ukraine. Une mission que les Etats membres souhaitent prolonger, mais une note diplomatique relève un manque de réalisme dans les formations. Des ajustements sont prévus. Explications.
Emmanuel Macron est attendu ce jeudi à Belgrade pour une visite de deux jours. Au menu, la possible vente de douze avions Rafale à la Serbie. L’exportation d’armes à un pays réputé proche de Moscou suscite des interrogations, explique Florent Marciacq, chercheur associé à l’IFRI.
Ce mercredi, le Conseil Otan-Ukraine se réunit à la suite des frappes russes massives lancées lundi et mardi sur les villes et infrastructures ukrainiennes. Dans la foulée de ces dernières, Volodymyr Zelensky a réclamé l'aide des voisins européens pour détruire les vagues de drones russes, alors que dans le même temps Kiev perd du terrain à l’est du pays. Le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, estime que le temps presse pour les belligérants, car l’hiver va bientôt venir « geler » les positions sur le front.
La garde à vue de Pavel Durov, le fondateur et PDG de l’application de messagerie Telegram, se poursuit dans l’hexagone jusqu’à mercredi. La justice française lui reproche de ne pas répondre aux réquisitions judiciaires et de permettre des activités illégales sur sa messagerie. Une affaire qui va plus loin que la simple modération des plateformes.