Alors qu’Élisabeth Borne avait promis de faire de la lutte contre le harcèlement scolaire sa priorité de la rentrée 2023, le nouveau ministre de l’éducation nationale a annoncé la publication prochaine de deux décrets. En plus d’un plan contre le harcèlement scolaire promis pour la rentrée, le ministre explique que la réponse doit être « implacable ».
Alors que Gabriel Attal remplace Pap Ndiaye à l’Education nationale, la droite sénatoriale se félicite de la sortie du gouvernement d’un ministre très critiqué par la majorité sénatoriale, et appelle le futur ministre à profiter de son poids politique pour « arrêter les zig zags. » À gauche, on espère que Gabriel Attal se saisira de la question de la mixité sociale dans le privé.
Principale information des « ajustements » du gouvernement ce jeudi, Gabriel Attal remplace donc Pap Ndiaye à l’Education nationale. Ce-dernier laisse à son successeur de nombreux chantiers, de la revalorisation des enseignants au harcèlement scolaire, en passant par la réforme du baccalauréat, la mixité sociale dans le privé, ou le port des abayas.
Dans un rapport transpartisan, le Sénat dresse un état des lieux sur l’application des lois qui ont élargi ces dernières décennies la marge de manœuvre des écoles, des collèges et des lycées. Selon ce document, le cadre législatif est largement battu en brèches à coups de circulaires et d’injonctions administratives, qui grignotent ainsi la liberté d’action des établissements.
Sans faire d’annonces majeures, Pap Ndiaye a détaillé les différentes mesures et actions mises en œuvre par le ministère de l’éducation nationale pour lutter contre les agressions dont les enseignants peuvent faire l’objet dans l’exercice de leur fonction. Malgré un discours consensuel, les propos du ministre n’ont pas suffi à dissiper les inquiétudes des sénateurs.
Ce mercredi 28 juin est paru un rapport sur le bilan de la procédure Parcoursup. A l’initiative du sénateur Jacques Grosperrin (LR), rapporteur de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication, ce compte rendu a pour objectif de réaliser un bilan de la situation 5 ans après la création de la plateforme.
En visite de Marseille, Emmanuel Macron a reconnu réfléchir à des « ajustements » du nouveau format du baccalauréat, hérité de la réforme de l’ancien ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. La première édition sans interruption liée au Covid n’a pas pleinement satisfait le gouvernement. Les sénateurs critiquent la réforme pour de multiples raisons et espèrent pouvoir discuter au Parlement du nouveau format.
Très engagée sur le sujet de la laïcité, la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio, s’est inquiétée, durant les questions d’actualité au gouvernement, de l’action de l’exécutif contre « l’offensive islamiste » et la progression du port des abayas à l’école.
La publication du premier rapport de la Cour des comptes sur l’enseignement privé sous contrat relance les débats autour du modèle scolaire français. Financé par l’argent public à plus de 75 %, l’enseignement scolaire privé cristallise de manière croissante les inégalités sociales et ouvre le débat sur les contreparties que l’Etat peut attendre des établissements d’enseignements privés.
Après plusieurs dissonances entre Emmanuel Macron et le ministère de l’Education nationale, notamment sur la mixité sociale à l’école, le sénateur LR Max Brisson a demandé à Pap Ndiaye si ce dernier avait encore la confiance du chef de l’État pour mener ses réformes.
Dévoilée ce jeudi, la réforme du lycée professionnel fait partie des priorités identifiées par le gouvernement pour dépasser la crise déclenchée par la réforme des retraites. Mais ce chantier, qui soulève depuis plusieurs mois la crispation des enseignants, pourrait bien creuser le fossé entre l’exécutif et les syndicats.
En déplacement dans un collège de l’Hérault, à Ganges, Emmanuel Macron a présenté plusieurs mesures en matière d’éducation. Le président de la République a annoncé des augmentations de revenus pour tous les enseignants, sans conditions, et un « pacte », basé sur le volontariat.
Le président de la République veut « accélérer » sur la réforme du lycée professionnel avec un projet de loi présenté « d’ici l’été ». Annoncé depuis le mois de septembre, le gouvernement entretient le flou sur le contenu de la réforme. De leurs côtés, les sénateurs sont perplexes sur le moment choisi par le président et attendent de connaître le détail de la loi.
En élargissant la composition et les missions du Conseil des sages de la laïcité, le ministre de l’Education Pap Ndiaye a scandalisé la droite sénatoriale qui l’accuse de dénaturer cette instance mise en place par Jean-Michel Blanquer.
Dans un entretien au Figaro, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, affirme vouloir avancer sur le sujet de la mixité sociale à l’école. Une thématique qui monte également au Sénat et pourrait être génératrice de consensus au Sénat, après le dépôt d’une proposition de loi visant à favoriser la mixité sociale à l’école et notamment dans les établissements privés.
Pap Ndiaye a présenté aux sénateurs un budget de l’enseignement scolaire en hausse, avec des augmentations concentrées sur les revalorisations des enseignants et des personnels scolaires. Des efforts budgétaires salués par la Chambre haute, mais jugés insuffisants à eux seuls pour remédier à la crise d’attractivité que connaît le métier d’enseignant, et les nombreuses difficultés rencontrées par l’Education nationale.
Publié en marge de l’examen au Sénat du budget 2023, un rapport de Gérard Longuet cible les conséquences budgétaires sur le long terme de la revalorisation des salaires des enseignants et le coût de « l’école inclusive ».
Dans 20 ans en 2022, ce mois-ci, Tâm Tran Huy et ses invités se penchent sur le rapport des jeunes aux maths. Pourquoi les jeunes Français n’ont-ils pas la bosse des maths ? Comment cette matière est-elle enseignée en France et pourquoi les filles sont moins nombreuses à étudier les maths et à embrasser une carrière scientifique ? Autant de questions sur lesquelles se penchent jeunes et experts dans l’émission du mois de septembre.
Alors que les concours de l’enseignement attirent de moins en moins de candidats, Gérard Longuet rend ce jeudi un rapport sur « la crise de l’attractivité du métier d’enseignant », qui compare la situation de différents systèmes scolaires européens. Une constante ressort : la France doit rattraper les rémunérations de ses voisins, mais cela ne suffira pas face à une pénurie structurelle et généralisée.
A l’heure de relever les copies du quinquennat, celle du ministre de l’Education nationale a été examinée à la loupe par une mission du Sénat. Pour les élus, les réformes du ministre ont été mal accompagnées » donnant ainsi le sentiment de « naviguer à vue », et de créer des « générations d’élèves cobayes. »