Tous les articles Environnement (224)

Station de ski de Villard de Lans
5min

Environnement

Fermeture de la station de ski de l’Alpe du Grand Serre : « Quand tout s’arrête d’un coup et que rien n’a été préparé, c’est terrible »

Déficitaire depuis plusieurs années, la station de ski de l’Alpe du Grand Serre, en Isère, ne rouvrira pas ses portes pour la saison hivernale. Face au réchauffement climatique, ces difficultés rencontrées par les stations de moyenne montagne pourraient être surmontées, avec de l’anticipation et un meilleur appui de l’État, juge le sénateur écologiste Guillaume Gontard.

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Les agents de l OFB office francais de la biodiversite de la Sarthe recoivent le Prefet Emmanuel Aubry.
6min

Environnement

Office français de la biodiversité : le Sénat recommande à la police de l’environnement de centrer son action sur « la prévention »

Ces derniers mois, la question des relations tendues entre l’OFB et les exploitants a alimenté la crise agricole. Dans un rapport, le Sénat recommande à l’agence de « rééquilibrer » ses missions, « afin d’atténuer l’image répressive attachée à l’établissement ». Les sénateurs ne souhaitent toutefois pas désarmer la police de l’environnement, véritable ligne rouge pour ses agents.

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PARIS: Passation de pouvoirs au Ministere de la Transition Ecologique et de la Cohesion des Territoires
5min

Environnement

Gouvernement Barnier : à la Transition écologique, le retour en trompe l’œil d’un « super ministère » pour Agnès Pannier-Runacher

Avec la réintégration de l’énergie dans son portefeuille, la macroniste prend la tête d’un ministère de la Transition écologique en apparence élargi. En apparence seulement, puisque le logement et le transport disparaissent dans le même temps de son périmètre d’action, au grand regret des associations de défense de l’environnement.

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Vue depuis l’ISS
3min

Environnement

Thomas Pesquet, lanceur d’alerte de haut vol

245.000. C’est le nombre colossal de photos prises par Thomas Pesquet depuis la Station spatiale internationale. Une observation fine et précise qui a donné à l’astronaute un point de vue sans pareil sur notre planète et sur l’évolution de ses océans, de ses forêts, de ses glaciers. Dans « Thomas Pesquet, objectif France » Vincent Perazio et Xavier Lefebvre nous font découvrir une autre facette de l’astronaute préféré des Français, un Thomas Pesquet observateur vigilant, presque un lanceur d’alerte, qui par son expérience spatiale a développé une vive conscience écologique.

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France Politics
5min

Environnement

Michel Barnier Premier ministre : un écologiste à Matignon ?

Renforcement de la protection de l’environnement, introduction du principe de pollueur-payeur, réduction de l’utilisation des pesticides… Michel Barnier a laissé un héritage marquant de son passage aux ministères de l’Environnement, puis de l’Agriculture. Mais aujourd’hui, les associations écologistes observent avec prudence, voire scepticisme, sa nomination à Matignon.

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Visite de l’usine Perrier a Vergeze
6min

Environnement

Scandale des eaux en bouteilles : Bruxelles épingle la France 

Saisie par l’ONG Foodwatch, la Commission européenne a lancé un audit du système français de surveillance de la qualité des eaux en bouteilles. Ses conclusions, rendues mercredi, pointent son inefficacité alors que les industriels sont accusés de pratiques frauduleuses.

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Convoi de l’eau : un final a Paris
4min

Environnement

Manifestations contre les mégabassines : « c’est inacceptable », selon le sénateur Bruno Belin

6000 à 8000 opposants aux mégabassines sont attendus ce week-end au Village de l’eau à Melle (Deux-Sèvres) et à Saint Sauvant (Vienne), épicentre de la lutte contre ces réserves de substitution contestées, près d’un an après les violents affrontements à Sainte-Soline en mars 2023. Deux manifestants s’étaient retrouvés dans le coma et une cinquantaine de gendarmes avaient été blessés. Au rassemblement à Melle au Village de l’eau s’ajoutent deux journées de manifestation ce vendredi à Saint Sauvant dans la Vienne où doit être érigée une bassine et au port de La Rochelle en Charente maritime samedi, désigné par les Soulèvements de la terre comme « le dernier maillon de la chaîne irriguée par les mégabassines ». Fervent défenseur des réserves de substitution, Bruno Belin, sénateur LR de la Vienne s’inquiète des éventuels débordements à venir lors de ces manifestations interdites par la préfecture.

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Morvan forets France – Forets du Morvan, France
6min

Environnement

Les forêts françaises face au défi climatique

Frappées par les sécheresses et les épidémies, nos forêts sont malades. Au point qu’elles pourraient, un jour, ne plus parvenir à jour leur rôle de « poumon vert », c’est-à-dire capter le CO2 que nous émettons. Face au dépérissement, pouvoirs publics et coopératives forestières misent sur la plantation d’essences plus adaptées au réchauffement climatique.

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ARQUES : INONDATIONS – ARQUES: FLOODING
7min

Environnement

Des « évolutions encourageantes », mais des « dérives de calendrier législatif » : on vous résume le rapport du Haut Conseil pour le climat

Ce mercredi 20 juin, le comité d’experts a rendu public son rapport 2024 intitulé « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population ». Si l’instance salue une trajectoire de décarbonation « cohérente », elle insiste cependant sur le nécessaire « changement d’échelle », face à la multiplication des aléas climatiques.

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Articles
5min

Environnement

Pierre Moscovici : « Nous ne ferons rien pour réduire notre dette climatique, si nous ne réduisons pas notre dette financière »

Venu présenter son rapport sur l’action publique en faveur de l’adaptation au changement climatique, le premier président de la Cour des comptes a alerté les sénateurs sur le « mur d’investissements » qui attendait l’État. De nouvelles dépenses à venir qui passent nécessairement par une réduction de la dette publique, « pour retrouver des marges de manœuvre ».

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Articles
6min

Environnement

« Nous sommes très sensibles à la hausse du prix de l’électricité, comme le drogué est sensible à la hausse du prix de la drogue », estime Jean-Marc Jancovici

Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale portant sur la production, la consommation et le prix de l'électricité, l’ingénieur et enseignant, fondateur du think tank The Shift Project, estime que « s’il y a une suppression durable de l’approvisionnement électrique, le fonctionnement du monde serait extrêmement perturbé ».

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TotalEnergies
2min

Environnement

TotalEnergies visé par une plainte pour « homicide involontaire » : « Cela conforte ce qu'ont dit les scientifiques et les ONG que nous avons auditionnés »

Trois ONG et huit personnes victimes de catastrophes climatiques portent plainte contre TotalEnergies, notamment pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. Une nouvelle affaire qui intervient à quelques semaines de la fin de la commission d’enquête sénatoriale sur le groupe pétrolier.

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Articles
3min

Environnement

Véhicules électriques : « Notre infrastructure est encore sous-développée au niveau européen », concède le commissaire européen au climat

D’ici 2035, l’Union européenne s’est engagée à ne plus produire de véhicules thermiques neufs dans tous ses États membres. Un engagement qui accuse de lourds retards, pointés du doigt par un récent rapport de la Cour des comptes européenne. Auditionné par les parlementaires, Wopke Hoekstra s’est pourtant montré optimiste.

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Articles
4min

Environnement

« BNP Paribas ne finance pas la production d’hydrocarbures » : assignée en justice pour sa contribution au changement climatique, la banque se défend au Sénat

En février 2023, plusieurs ONG ont attaqué BNP Paribas en justice pour non-respect de son devoir de vigilance en matière climatique. En cause : ses investissements dans l’industrie pétro-gazière. Auditionné dans le cadre de la commission d’enquête sur TotalEnergies, le directeur général de la banque répond à ces accusations.

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Tractor spray fertilise field pesticide chemical
8min

Environnement

Nouveau Plan Ecophyto : au Sénat, la droite applaudit et les écologistes dénoncent un « grand recul »

C’était une des victimes de la grogne des agriculteurs, en janvier et février dernier. Le plan Ecophyto, troisième du nom, qui avait pour objectif de réduire de moitié le recours aux pesticides d’ici à 2030 par rapport à la période 2011-2013, avait été « mis sur pause » le 1er février. Il était décrié par les agriculteurs, qui manifestaient leur colère contre l’excès de normes et le manque de rentabilité de leurs activités. Une nouvelle version du plan devait voir le jour pour le Salon de l’agriculture, fin février. C’est finalement le 6 mai qu’il sera présenté. Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, en a présenté les grandes lignes dans un entretien au Parisien, ce vendredi 3 mai. Plan Ecophyto quatrième version : un nouvel indicateur Sur le papier, le nouveau plan Ecophyto ne change pas son objectif : réduire de moitié le recours aux pesticides d’ici à 2030, par rapport à la période 2011-2013. Ce qui change, c’est l’indicateur utilisé. Alors que depuis 2008 et le premier plan Ecophyto, c’était un indicateur français, le NoDU (Nombre de doses unités), qui était utilisé pour comptabiliser la quantité de pesticides utilisés chaque année, ce sera dorénavant le HRI-1 (Harmonized Risk Indicator, indicateur de risque harmonisé), un indicateur européen, qui sera utilisé. Gabriel Attal avait annoncé ce changement le 21 février dernier. Du NoDU au HRI-1 : qu’est-ce que cela change ? Ce changement d’indicateur est l’un des principaux enjeux de ce plan. En effet, le mode de calcul est différent d’un indicateur à l’autre. Le NoDU se base, pour chaque substance, sur les doses maximales autorisées par hectare pour chaque produit phytosanitaire. C’est une addition des surfaces (en hectares) qui seraient traitées avec les doses de référence. C’est une statistique au calcul complexe, décrié par certains syndicats agricoles. Pour Laurent Duplomb, sénateur LR de la Haute-Loire, il est « catastrophique ». Il ne mâche pas ses mots : « Il a été imposé par des écolos dogmatiques avec un objectif de sortie totale des phytosanitaires ». Le HRI-1, lui, prend la masse des produits phytosanitaires vendus en France et les pondère par un coefficient prenant en compte la dangerosité de chaque produit. Il en existe quatre : 1, 8, 16 et 64, ce dernier correspondant au plus haut niveau de dangerosité. Marc Fesneau se félicite de ce changement : « Si l’on n’utilisait pas le même indicateur que nos voisins, à quoi cela servirait-il ? C’est comme si, pour notre objectif climatique de réduction d’émissions de CO2, nous avions notre propre calculateur et le reste de l’Europe un autre », expliquait-il au Parisien ce matin. Si le HRI-1 permet de donner un poids plus important aux produits les plus nocifs, il présente des défauts. Ses coefficients, qui ne reposent pas sur un calcul scientifique, peuvent être jugés comme artificiels. C’est l’avis d’un ensemble de scientifiques, membres du Comité Scientifique et Technique du plan Ecophyto qui, dans un article au média The Conversation du 21 février dernier, alertait sur « la nécessité de conserver un indicateur prenant en compte les doses d’usage, tel que le NoDU ». C’est aussi l’avis de Daniel Salmon, sénateur écologiste de l’Ille-et-Vilaine. « Aucun indicateur n’est parfait, mais il fallait combiner le NoDU et le HRI-1. C’est possible dans les directives européennes. Si on change d’indicateur en cours de route, on fausse toutes les références, on  va constater une baisse significative qui ne correspond pas à la réalité » explique-t-il à publicsenat.fr. Le nouveau plan Ecophyto : réduire les pesticides nocifs Même si, sur le papier, l’objectif du plan Ecophyto dernière version ne change pas, avec ce nouvel indicateur, son interprétation se déplace. Il passe d’une réduction des pesticides en général, à une réduction des pesticides dangereux. Avec cette nouvelle version, le gouvernement cible les produits qui peuvent se voir interdits par l’Union européenne d’ici trois à cinq ans. Une stratégie que revendique Marc Fesneau dans Le Parisien : « Affirmer que les pesticides sont dangereux, c’est une généralité approximative. Et c’est justement pour ça qu’on en réglemente les usages. Si on les a classés par niveau de dangerosité, c’est bien que certains sont dangereux et d’autres ne le sont pas ou plus faiblement. L’objectif de la stratégie est de mieux connaître le risque de leur usage pour la santé et de le réduire ». Une affirmation avec laquelle Daniel Salmon est en profond désaccord. « On entend la petite musique selon laquelle il y a des bons et des mauvais pesticides. Il y a certes des pesticides plus dangereux que les autres, mais ils sont tous toxiques car ils tuent tous du vivant. Il n’y a pas de pesticide qui soit anodin » confie-t-il. Les autres mesures Autre nouveauté du plan Ecophyto, quatrième version, c’est la concrétisation de la doctrine « pas d’interdiction sans alternative », revendiquée entre autres par la FNSEA. Le ministre de l’Agriculture a en effet annoncé la provision de 250 millions d’euros par an, dont 150 pour financer la recherche de solutions alternatives aux produits phytosanitaires les plus dangereux, qui auront vocation à être interdits. Si Daniel Salmon n’est pas complètement opposé à cette mesure, pour lui, les alternatives doivent être « bien étudiées ». Pas question que cela ne permette de développer de nouvelles molécules. « La recherche doit aussi se faire sur les causes. Les nouveaux ravageurs se développent parce que leur environnement change, et on doit comprendre pourquoi ils pullulent : il y a le réchauffement climatique mais aussi la chute de la biodiversité », ajoute-t-il. Du côté des LR, la somme convient : « 250 millions, c’est ce que je proposais », explique Laurent Duplomb, « mais il faut se poser les bonnes questions ». Pour le sénateur qui est aussi agriculteur, cet argent doit aller aussi à des initiatives incluant les agriculteurs, comme les fermes Dephy, qui cherchent à réduire l’usage de pesticides en développant des alternatives. Enfin, le nouveau plan Ecophyto contient une partie indemnisation, pour les riverains et les victimes de pesticides. « [Ce plan] prend les gens pour des imbéciles » La nouvelle mouture du plan est loin de satisfaire les écologistes et l’association de défense de l’environnement Générations Futures. Pour elle, l’abandon du NoDU, c’est « casser le thermomètre pour faire baisser la fièvre ». « Le HRI1 est un indicateur trompeur puisqu’il affiche une baisse de 32 % entre 2011 et 2021 alors que le NoDU a, lui, augmenté de 3 % de l’usage des pesticides pendant la même période », explique-t-elle dans un communiqué du 3 mai. « [Ce plan] prend les gens pour des imbéciles en prétendant ne rien avoir changé à la politique de réduction des pesticides en France ! », peut-on y lire. Son porte-parole François Veillerette, regrette : « La France a longtemps été considérée à l’avant-garde des pays portant une ambition de réduction des pesticides. Avec cette nouvelle stratégie elle rejoint les pays qui mettent tout en œuvre pour que rien ne change, faisant régresser notre pays de 15 ans ! ». Daniel Salmon partage la même colère. « C’est un très mauvais plan », juge-t-il, « c’est un grand recul malgré l’enfumage du ministre. Les producteurs de phytosanitaires ont gagné la bataille contre l’opinion publique et les agriculteurs ». « Quand j’entends le ministre, j’ai l’impression que ce sont mes mots » Du côté droit de l’hémicycle, le plan est bien accueilli. « Enfin ! », se réjouit le sénateur Les Indépendants de la Haute-Garonne Pierre Médevielle, « il était temps d’harmoniser les politiques et de parler d’une seule voix en Europe, pour que nous soyons crédibles ». Sur les pesticides, l’élu se veut mesuré dans sa position : « On ne peut pas vider la trousse à pharmacie, mais il faut arriver à restaurer la confiance ». Il plaide pour une approche « prudente mais réaliste », à l’encontre d’une « écologie punitive ou d’une écologie idéaliste ». « Quand j’entends le ministre, j’ai l’impression que ce sont mes mots », se réjouit Laurent Duplomb. Pour autant, l’élu dit ne pas se faire d’illusions : « Je n’ai rien à enlever à ce qu’il a dit. Mais on assiste à une multitude d’annonces séduisantes, mais qui ne verront jamais le jour. Depuis les mesures annoncées après la crise agricole, lesquelles ont été réellement mises en place ? ». Le sénateur travaille sur le projet de loi d’orientation agricole, qui passera au Sénat dans l’hémicycle à la mi-juin. Il regrette de ne pas y trouver les mesures annoncées par le ministre.

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Articles
5min

Environnement

Environnement : le Portugal, paradis des énergies vertes ?

En 2023, la production d’énergies renouvelables a atteint un record historique au Portugal. Bénéficiant des vents de l’Atlantique, le pays s’appuie sur l’énergie éolienne, et fait le pari de l’innovation. Reportage.

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