Les sages de la rue Cambon déplorent l’absence de réformes structurelles visant à réduire la dépense publique dans le budget 2025. Ils estiment que la trajectoire de désendettement sur laquelle s’est engagée la France pour ramener son déficit sous les 3% de PIB sera d’autant plus difficile à tenir. Ce rapport revient également sur le dérapage inédit de l’année 2024, qui a fait l’objet d’une mission d’information au Sénat.
Saisis par les députés RN et LFI, les Sages ont retoqué dix articles, pour des raisons de procédure. Ils valident l’essentiel du budget, ce qui ouvre la voie à sa promulgation.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député LIOT et rapporteur général de la commission des finances à l’Assemblée nationale Charles de Courson s’est exprimé sur l’état des finances publiques en France et a pointé du doigt la responsabilité de l’ancien ministre de l’Économie, alors que l’enquête sur le dérapage du déficit public se poursuit à la Chambre basse.
Cinq ans après le Covid-19, la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques versées aux grandes entreprises a auditionné l’économiste Maxime Combes et le journaliste Olivier Petitjean, auteurs de « Un pognon de dingue mais pour qui ? L'argent magique de la pandémie », pour interroger l’efficacité et le contrôle des subventions en période de crise.
Le gouvernement veut tenir l’objectif de réduction du déficit public à 5,4 % du PIB cette année. Pour cela, le ministère de l’Economie et des Finances installe des « outils de pilotage budgétaire inédits » pour veiller au bon respect de la loi de finances, après deux années de dérapages majeurs. Le tout, dans un environnement politico-économique instable.
L’ouverture du sommet sur l’intelligence artificielle à Paris s’accompagne d’une pluie d’investissements privés, français et étrangers. Invité de France 2 ce 9 février, le président de la République a dévoilé un montant de 109 milliards d’euros « dans les prochaines années ». Parmi les premiers investisseurs annoncés : les Emirats arabes unis et le Canada.
Le gouvernement a fait marche arrière sur une disposition pénalisante pour des dizaines de milliers de microentreprises dans le pays. Au Sénat, où la mesure avait été initialement rejetée, plusieurs élus saluent l’écoute du gouvernement avec la suspension de la mesure. Certains alertent sur un problème de crédibilité budgétaire.
Avec plus d’un mois de retard sur le calendrier habituel, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi de finances pour 2025. Plusieurs dispositions concerneront les Français dans leur vie quotidienne. Tour d’horizon.
Auditionnés au Sénat, des experts de la Banque de France ainsi que des représentants des organisations patronales ont alerté sur la recrudescence des défaillances d’entreprises, qui ont dépassé leur niveau pré-Covid. Une situation imputée par les organisations patronales à la conjoncture et au coût du travail.
Le projet de loi de finances, définitivement adopté ce 26 février, prévoit une baisse de 2 % en valeur des crédits des différentes missions de l’État. C’est la « plus forte baisse depuis 25 ans », selon le ministère de l’Économie et des Finances.
Annoncée par François Bayrou à la mi-janvier, la future taxe anti-optimisation fiscale des plus fortunés est toujours en cours d’élaboration. Elle doit être proposée au Parlement dans les prochains mois. Bercy n’exclut pas de la soumettre avant la présentation du budget 2026.
La commission mixte paritaire est parvenue à un compromis le 31 janvier sur le projet de loi de finances. Public Sénat récapitule les grands points à savoir sur l’évolution sur la fiscalité mais également les économies sur le budget de l’Etat. Ces choix doivent faire l’objet d’un nouveau vote à risque au Parlement cette semaine. Le gouvernement engagera sa responsabilité ce lundi et une motion de censure devrait être débattue mercredi.
Dans le cadre de la commission mixte paritaire sur le budget 2025, les députés et sénateurs de la majorité gouvernementale se sont entendus pour limiter à une seule année cette sur taxe de l’impôt sur les sociétés, censée rapporter 8 milliards d’euros. Elle est fortement critiquée par Bernard Arnault, le PDG de LVMH, et par les chefs d’entreprise.
Le sénateur écologiste Guillaume Gontard a peu gouté les récentes critiques de Bernard Arnault, le PDG de LVMH, sur le volet fiscal du budget 2025. L’élu épingle notamment les bénéfices enregistrés par le groupe de luxe en 2024, malgré un ralentissement de son activité.
À l’occasion d’une table ronde organisée par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable au Sénat, les acteurs du secteur ferroviaire ont pu faire un bilan d’étape de l’ouverture à la concurrence des lignes françaises, prévue par la loi pour un nouveau pacte ferroviaire adoptée en 2018. Malgré des premiers objectifs atteints, plusieurs défis restent à relever pour convaincre les voyageurs.
Alors que la Dares a publié les derniers chiffres du chômage, en hausse de 3,9 % sur le dernier trimestre, les indicateurs macroéconomiques pour l’année 2024 continuent de se dégrader. Une hausse du chômage est en partie liée à l’augmentation des défaillances d’entreprises et à une situation politique instable, analyse Stéphanie Villers, conseillère économiste chez PwC France.
Les sénateurs ont achevé dans la nuit du 22 au 23 janvier le volet dépenses du projet de loi de finances pour 2025. Le déficit public a été réduit de 10,5 milliards d’euros. Ce chiffre ne prend toutefois pas en compte les nouvelles prévisions sur l’évolution des recettes.
Le gouvernement a fait adopter ce 18 janvier une diminution de l’indemnisation des fonctionnaires pour les arrêts maladie de moins de trois mois. Non suivie par les centristes, la droite a cependant échoué à étendre le délai de carence des fonctionnaires à trois jours.
Le Premier ministre a listé ses compromis budgétaires, dans une lettre adressée aux présidents des groupes socialistes. Plusieurs renoncements à des mesures d’économies proposées par son prédécesseur Michel Barnier, visaient à s’assurer que ces derniers ne votent pas la censure.
Plusieurs sénateurs de gauche ont fait des rappels au règlement ce 15 janvier, pour dénoncer la reprise des travaux parlementaires sur le projet de loi de finances, tel qu'il a été laissé en suspens en décembre.