Le groupe socialiste du Sénat estime que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) « met à mal l’esprit de notre protection sociale ». Opposé à des mesures comme le gel partiel des pensions de retraite, le relèvement du ticket modérateur, ou les économies sur les indemnités journalières, le groupe entend trouver de nouvelles recettes lors des débats.
La commission des affaires sociales a présenté ce 13 novembre ses amendements en vue des débats sur le PLFSS 2025. Elle souhaite préserver les petites retraites du gel partiel de la revalorisation, et revenir sur la hausse des cotisations patronales au niveau du Smic. La droite et le centre soutiennent également l’instauration d’une journée de solidarité, pour financer la prise en charge du grand âge.
Le gouvernement transmet officiellement le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 au Sénat ce 8 novembre. Si l’examen n’a pas pu être mené à son terme à l’Assemblée nationale, le texte est transmis dans sa version initiale, et enrichi avec plusieurs amendements retenus par le gouvernement.
Le premier président de la Cour des comptes appelle à un « effort vigoureux de maîtrise du déficit de la Sécurité sociale ». Il considère que les économies inscrites dans le projet de loi de financement pour 2025 constituent un « quantum raisonnable » et qu’il ne « faut pas aller en deçà » de ce montant.
Le directeur de la Cnam, Thomas Fatôme, était auditionné en amont de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) au Sénat ce 31 octobre. Il a livré son analyse de la situation financière de la branche maladie, et s’est exprimé sur les mesures pour réduire le déficit.
Les sénateurs ont adopté à l’unanimité un texte, issu de l’Assemblée nationale, visant à réduire le reste à charge des personnes atteintes de cancer du sein. Il a évolué en séance, pour lever les risques de rupture d’égalité avec les patients atteints d’autres tumeurs. Le gouvernement a apporté son soutien aux modifications.
Jean-René Lecerf, président du Conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie a partagé ses inquiétudes au Sénat sur la trajectoire budgétaire du budget consacré aux personnes âgée dépendantes. Il considère que celle-ci ne « permettra pas à notre pays de faire face à ses responsabilités » et de « surmonter le défi démographique » à venir.
Auditionnés au Sénat, plusieurs ordres professionnels de santé ont regretté l’absence de mesures structurantes dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, resserré cette année pour l’essentiel sur des mesures budgétaires. Plusieurs interlocuteurs ont insisté sur la nécessité de raisonner à l’échelle pluriannuelle, à travers une grande loi d’orientation.
Ce lundi, l’ONG Bloom a publié un rapport dans lequel elle révèle que sur 148 boîtes de thon testées, 100% d’entre elles sont contaminées au mercure. L’association dénonce également « des simulacres de normes sanitaires ». Mais quelles sont les règles dans ce domaine ?
Katia Desmonts, infirmière en pratique avancée, raconte sa difficulté pour réussir à s’installer après l’obtention de son diplôme, il y a trois ans. Un métier clef pour pallier le manque de médecins, mais qui se heurte aux résistances estime la sénatrice Véronique Guillotin invitée de l’émission Dialogue Citoyen.
Et si la solution pour en finir avec les déserts médicaux venait de la société civile ? Un médecin généraliste en est convaincu. Avec son association, Médecins solidaires, il propose solution innovante pour endiguer le phénomène. Il témoigne cette semaine sur le plateau de Dialogue citoyen.
87% des Français vivent dans un désert médical. Dans ces conditions, trouver un médecin généraliste ou spécialiste devient un vrai parcours du combattant. Les menaces sur la santé sont bien réelles. Sur le plateau de l’émission Dialogue citoyen, deux Français ont accepté de témoigner de leurs situations.
Une majorité de députés en commission se sont prononcés en faveur d'un relèvement des taxes des produits transformés à haute teneur en sucres, ou encore des bières aromatisés pour que la consommation décline. Certains amendements pourraient trouver de nombreux alliés au Sénat.
Auditionnée au Sénat, Geneviève Darrieussecq dit vouloir continuer les échanges pour que la baisse du taux de remboursement par la Sécurité sociale des consultations médicales soit « la moins importante possible ». La ministre de la Santé et de l’Accès aux soins s’inquiète du sort des retraités qui ne bénéficient pas d’une complémentaire santé solidaire.
Auditionné au Sénat sur le budget 2025, le ministre des Solidarités et de l’Autonomie a précisé qu’il travaillait actuellement sur une réponse à destination des maisons de retraite en déficit. À plus long terme, il met sur la table l’enjeu du financement de la dépendance. « Il n’y a pas de tabou préalable du gouvernement d’une hausse de recettes », a-t-il déclaré.
Cancer du poumon, endométriose, perturbateurs endocriniens… A quelques semaines de la fin des négociations du traité international contre la pollution plastique, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a réuni des chercheurs au Sénat. Ils ont détaillé les risques de la pollution plastique et des produits chimiques sur la santé humaine.
La commission des affaires sociales du Sénat a reçu ce 17 octobre le ministre du Budget Laurent Saint-Martin sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Les rapporteurs ont fait part de leur inquiétude sur les perspectives financières à moyen terme des comptes sociaux. Les réductions d’allègements de cotisations dans les entreprises ont également pris une part importante des débats.
Le projet de cession de la fabrication du Doliprane à un fonds d’investissement américain par Sanofi a été au cœur des questions d’actualité au gouvernement ce mercredi. Face à cette « menace sur l’industrie pharmaceutique française », Franck Dhersin, sénateur Horizons du Nord une commission d’enquête sur la souveraineté médicamenteuse.
Interpellé sur le projet de cession de la fabrication de médicaments grand public du laboratoire Sanofi à un fonds américain, Antoine Armand indique au Sénat que le gouvernement ne s’interdit « absolument rien ». Il répète qu’une prise de participation de l’État est à l’étude et qu’un bilan des aides publiques dont a bénéficié le groupe sera réalisé.
Malgré une augmentation de 2,7% du prochain budget de la Sécu, le gouvernent espère réaliser près de 15 milliards d’euros d’économies en s’attaquant à certaines dynamiques de dépense, par exemple sur les indemnités versées pour les arrêts maladie, en très forte augmentation depuis une décennie. Présenté ce jeudi en Conseil des ministres, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale acte également le gel temporaire des pensions de retraite.