Lors de l’examen du budget au Sénat, la ministre de la Transition écologique a défendu les agences de l’Etat, récemment critiquées pour leur coût ou leurs contrôles. De son côté, la commission des finances envisageait de réduire le budget de l’Ademe et de l’Office français de la biodiversité, avant de revenir sur ses amendements.
Dans la nuit du 20 au 21 janvier, les sénateurs ont adopté le volet écologie du budget 2025, marqué par deux amendements du gouvernement qui réduisent son enveloppe de près d’un milliard. Aides à l’achat de voitures électriques, fonds vert… Plusieurs politiques sont mises à contribution.
Dans le cadre de l’examen du budget 2025, le Sénat a voté en faveur de la réforme du chèque énergie. Critiquée car elle mettait initialement fin à l’automaticité du versement de l’aide, elle a été améliorée en séance par un amendement du gouvernement, soutenu par une large majorité de sénateurs.
Les sénateurs ont adopté une diminution de près d’un milliard d’euros des moyens de la mission écologie, dans le budget 2025. Le résultat de deux amendements déposés, l’un par le précédent gouvernement et l’autre juste avant l’examen du texte. Le fonds Barnier et le fonds vert bénéficient toutefois d’un peu plus de moyens qu’initialement prévus.
À l’heure où notre maison brûle, elle nous enjoint à ne pas regarder ailleurs. Pour agir plus efficacement, avant qu’il ne soit trop tard. Cette scientifique, spécialiste des glaciers, est devenue la voix de la lutte contre le réchauffement climatique. Si elle nous invite à ne pas sous-estimer l’impact de la fonte des glaces pour l’Europe et la France, elle rappelle aussi que nous avons les moyens d’agir, et que la transition écologique se joue avant tout au niveau local. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Heïdi Sevestre, dans l’émission "Un monde, un regard".
Le Shift Project, think tank fondé par Jean-Marc Jancovici, dévoile une large consultation réalisée auprès de 8 000 agriculteurs. Une écrasante majorité manifestent leur inquiétude face aux effets du changement climatique sur leurs fermes et se disent prêts à transformer leurs pratiques, mais 87 % d’entre eux estiment ne pas être suffisamment aidés financièrement dans cette transition.
Ce mercredi, Olivier Thibault, directeur général de l’Office français de la biodiversité (OFB) était auditionné par la commission du développement durable du Sénat, pour échanger avec les sénateurs sur le rapport rendu par la mission d’évaluation de la loi portant création de l’OFB. L’occasion d’évoquer, dans le contexte de la crise agricole, la question de l’armement des agents de cet établissement et l’application des normes environnementales.
Dans le cadre de l’examen du budget, les sénateurs ont adopté un amendement supprimant le taux réduit de TVA dont bénéficient les eaux en bouteille plastique, tout en rappelant le scandale des eaux minérales traitées illégalement et les conséquences environnementales de l’usage du plastique. La mesure pourrait rapporter entre 150 et 300 millions d’euros.
A dix jours de la dernière phase des négociations du traité international visant à mettre fin à la pollution plastique, le député MoDem Philippe Bolo a remis un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur « l’impact des plastiques sur la santé ». Il propose plusieurs recommandations.
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le sénateur écologiste, Yannick Jadot s’est félicité du boycott de la COP29 à Bakou annoncé dans l’hémicycle par la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Il appelle « les autres ministres européens à être solidaire ».
Auditionnée devant la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, la ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques a certifié que la France se rendra bien à Bakou pour participer à la COP29, tout en affirmant qu’aucun dirigeant français n’entrera en négociation avec les autorités azéries.
Alors que la COP 29 s’ouvrira à Bakou le 11 novembre, le sénateur écologiste a appelé Agnès Pannier-Runacher et la délégation française à ne pas se rendre en Azerbaïdjan. La ministre de la Transition écologique refuse toute « politique de la chaise vide », mais annonce qu’ « aucun dirigeant français ne participera au segment de haut niveau », un moment clé des négociations durant lequel les ministres font habituellement leurs déclarations.
D’une intensité toujours plus forte, les inondations et catastrophes naturelles extrêmes se répètent. La France a su « forger une culture du risque et de la prévention », souligne la sénatrice LR Christine Lavarde, mais elle reste encore bien insuffisante et doit évoluer face au réchauffement climatique.
Depuis mercredi, l’Espagne a été victime de pluies et d’inondations qui ont, selon les derniers bilans, fait plus de 150 morts. Alors que ces épisodes se répètent partout en Europe, les Etats cherchent encore les moyens de s’adapter aux conséquences du changement climatique. Entretien avec François Gemenne, climatologue et coauteur du sixième volet du rapport du GIEC.
Ce 29 octobre, le Sénat a adopté à l'unanimité une proposition de loi de la sénatrice LR Christine Lavarde, visant à assurer l’équilibre du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Le texte autorise notamment une revalorisation annuelle automatique de la « surprime », payée par les assurés dans leurs contrats, pour financer les indemnités en constante augmentation face à la multiplication des catastrophes climatiques.
En déplacement dans la vallée du Rhône, un peu plus d’une semaine après les inondations qui ont frappé plusieurs communes de la région, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé une hausse de 75 millions d’euros de ce fonds public qui soutient les travaux destinés à prévenir les risques naturels.
Maintes fois repoussé, le plan national d’adaptation climatique devrait être présenté « dans les tout prochains jours », a annoncé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, devant les sénateurs ce mercredi 23 octobre. Selon elle, Michel Barnier « sera personnellement à la manœuvre », avec « des annonces en appui » de ce plan.
Les inondations ont durement touché la semaine dernière la vallée du Rhône, provoquant d'importants dégâts. Avec le dérèglement climatique, les assurances seront d’après les projections de plus en plus mises à contribution pour assurer des sinistres liés à des catastrophes naturelles. 2022 et 2023 ont constitué les deuxième et troisième années les plus coûteuses en la matière pour le secteur, d’après les chiffres de France Assurances.
« De mémoire d’hommes, on n’a pas connu un épisode cévenol d’une telle violence depuis 40 ans », assure Michel Barnier. Après les violentes pluies sur le Centre-Est et Sud-Est de la France, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur sont allés au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises ce vendredi 18 octobre. Plus aucun département ne se trouve en vigilance rouge « crue » ou « pluie-inondation ». Cependant, 10 de la moitié sud restent concernés par une vigilance orange. « L’épisode cévenol est terminé. Quelques averses sont encore possibles, mais sans commune mesure avec l’épisode pluvieux des deux derniers jours », a précisé Météo France. « Les interventions ont sauvé des vies » « Je pense à toutes les personnes qui ont été touchées dans leur vie quotidienne. C’est un traumatisme de subir ces inondations », a déclaré Michel Barnier. Le Premier ministre évoque 2 300 interventions de sapeurs-pompiers. « Elles ont sauvé des vies », souligne-t-il. Plus d’un millier de personnes ont aussi été déplacées. « On va maintenant rentrer dans la période d’évaluation des dégâts qui sont considérables, mais aussi des dépenses », poursuit le Savoyard. Michel Barnier a ensuite affirmé que « la prévention coûte moins cher que la réparation », en matière de catastrophes naturelles. « Avec le changement climatique, on doit se préparer à faire face à des risques et des catastrophes dans tous les domaines et de plus en plus souvent », ajoute-t-il, tout en appelant à une plus grande entraide au niveau européen. Le processus de catastrophes naturelles sera activé Bruno Retailleau actionnera le processus de catastrophes naturelles dans les communes concernées par l’épisode cévenol pour indemniser les personnes touchées. « Ce qui est important dans des événements climatiques aussi violents, c’est toute une chaîne, toute une culture de risque », indique le ministre de l’Intérieur. « C’est ce qui concerne l’amont », continue-t-il. Notamment avec l’application FR-Alert, un dispositif « très moderne qui transforme votre téléphone en petite sirène ». L’ancien patron des sénateurs LR se félicite que « tous les maires ont maintenant un plan communal de sauvegarde », alors qu’il y a une dizaine d’années « la France était très en retard ». Il s’agit d’un document visant à organiser les moyens communaux existants pour faire face aux situations d’urgence. Deux ministres sont aux côtés des sinistrés ce vendredi 18 octobre. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, est attendue à Chavanay (Loire). Elle se rendra ensuite, en début d’après-midi, à Davezieux (Ardèche), aux côtés de Nicolas Daragon, le ministre de la Sécurité du quotidien et Maire de Valence.
Dans le projet de loi de finances dévoilé ce 10 octobre par Bercy, le budget de la mission « écologie » augmente de près de 2,8 milliards d’euros. Une hausse, certes, mais bien en deçà de l’enveloppe débloquée il y a un an. MaPrimeRénov, le fonds vert et le bonus à l’achat d’un véhicule électrique connaissent d’importantes baisses de crédit.