Le PDG du groupement coopératif, quatrième réseau de la grande distribution en France, constate qu’une « large proportion » des consommateurs continue de se recentrer sur les achats essentiels. Le dirigeant a également partagé au Sénat ses propositions, dans le cadre de la réforme des lois Egalim, qui fixent le cadre des négociations entre les distributeurs et leurs fournisseurs.
La politique tatillonne de Donald Trump sur les tarifs douaniers vient s’ajouter à une dégradation de la confiance des ménages américains, mais également à des résultats en demi-teinte sur le front de l’emploi. Lundi, la bourse new-yorkaise a fortement chuté. Quelle direction prend l’économie américaine ? Entretien avec plusieurs économistes et analystes.
La commission d’enquête sénatoriale, sur l’utilisation des aides publiques versées aux grandes entreprises, va entamer dans la deuxième quinzaine de mars ses auditions de présidents et de directeurs généraux de grands groupes.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Economie a fait de l’augmentation des dépenses de défense une « nécessité. » Afin de dégager des marges budgétaires suffisantes, le député macroniste propose de regarder vers les dépenses sociales, les dépenses de santé, et le temps de travail des professeurs ou des fonctionnaires des collectivités locales.
Pour le rapporteur général (LR) de la commission des finances du Sénat, comme pour le chef de file des socialistes Thierry Cozic, le plan d’action gouvernemental pour améliorer le pilotage des finances publiques va dans le bon sens. Mais l’un et l’autre s’interrogent sur les effectifs pléthoriques du comité d’alerte.
Le ministre de l’Economie et la ministre des Comptes publics ont présenté un plan d’action ce 3 mars dans le but d’améliorer le suivi de l’application du budget mais également le travail de prévision. Ils estiment qu’il s’agit d’une « méthode inédite ».
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi 26 février l’introduction « prochaine » d’une taxe à 25 % sur les produits de l’Union européenne. Il justifie cette mesure par le déficit commercial de son pays vis-à-vis de l’Europe. Est-ce le début d’une nouvelle guerre commerciale ?
Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA désormais à la tête de la Fédération des entreprises de charcutiers-traiteurs, estime que l’initiative de Karine Le Marchand de réunir les grands distributeurs, ce mercredi 26 février au salon de l’agriculture, est « une action de plus » et dénonce les « pratiques innommables » des grands distributeurs.
Le conclave sur les retraites s’ouvre ce jeudi 27 février à Paris. Cette concertation, initiée par le Premier ministre François Bayrou, doit réunir l’ensemble des partenaires sociaux pour « remettre en chantier » la réforme contestée de 2023. Les discussions doivent durer pendant trois mois, sur la base d’un rapport chiffré de la Cour des comptes. Qu’attendre de ces négociations ? Explications.
Bruxelles présente ce 26 février un paquet de mesures visant à simplifier trois textes emblématiques du Pacte vert. En revenant sur ces normes, la Commission espère favoriser la compétitivité des entreprises européennes, face à la concurrence chinoise et américaine. Plusieurs associations et économistes dénoncent au contraire une dérégulation aux effets contreproductifs.
La compagnie low-cost du groupe Air France-KLM a décidé d’appliquer la hausse de la taxe sur les billets d’avion, mesure adoptée par le Parlement dans le budget 2025, y compris de manière rétroactive, pour les billets déjà achetés. Explications.
La France continue de s’opposer à l’accord de libre-échange du Mercosur, conclu par la Commission européenne avec plusieurs pays d’Amérique du Sud en décembre. « On continue de se mobiliser avec nos partenaires pour avoir une minorité de blocage et refuser cet accord en l’état », a indiqué Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, ce mercredi lors de sa visite au Salon de l’Agriculture. Selon lui, plusieurs pays, dont l’Italie et la Pologne, « partagent les préoccupations » françaises sur le texte.
L’ex-Premier ministre Michel Barnier était présent ce mercredi 26 février au Salon de l’agriculture, à Paris. L’occasion pour lui de saluer l’adoption au Parlement de la loi d’orientation agricole, un texte « très important ». Mais le travail doit se poursuivre pour « tenir les engagements » pris pour les agriculteurs dans la durée. « Il ne faut pas avoir la mémoire courte », exhorte ainsi Michel Barnier.
Dans une étude publiée ce mardi 25 février, l’Union fédérale des consommateurs épingle les effets délétères de la nouvelle régulation du marché de l’électricité, qui doit venir remplacer l’ARENH l’année prochaine, le dispositif qui encadre depuis 2011 une partie de la production d’origine nucléaire. De son côté, le ministère de l’Economie table plutôt sur une baisse des prix l’année prochaine. Explications.
Au cours de sa déambulation dans les couloirs du Salon de l’Agriculture, le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a pris une position à rebours des autres responsables politiques. Il s’est montré hostile à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, car elle représente une « menace » pour l’agriculture française.
Contrairement à l’année dernière, Emmanuel Macron a pu inaugurer le salon de l’agriculture 2025 sans incident majeur. Un climat plus serein qui ne doit pas faire oublier la détresse des agriculteurs, alertent les acteurs du monde agricole.
Afin d'accueillir les plus de 600 000 visiteurs attendus cette année pour la 61e édition du Salon de l’agriculture et éviter les heurts, l’organisation a dévoilé une nouvelle charte notamment pour les délégations. Emmanuel Macron se rendra samedi à l’ouverture du Salon.
S’inspirant du modèle belge, le groupe communiste au Sénat entend répondre à la crise sociale en indexant les salaires sur l’inflation. Une mesure destinée à revaloriser les revenus du travail, mais aussi à remettre les syndicats au centre du jeu.
La remise du rapport de la Cour des comptes qui doit faire « la vérité des chiffres » sur le système de retraites et servir de base à une négociation entre partenaires sociaux, a été décalée de 24 heures, de mercredi à jeudi, a annoncé Matignon.
Pour pallier l’effort de 2,2 milliards d’euros demandés aux collectivités territoriales et notamment aux départements, le PLF 2025 prévoit de rehausser le droit de mutation à titre onéreux (DMTO) dit « frais de notaire ». Salué comme nécessaire par les départements, le secteur de l’immobilier s’inquiète d’un ralentissement des ventes.