Dans le cadre de l’affaire Lactalis, Alain Milon, président LR de la commission des affaires sociales du Sénat, a auditionné, ce mercredi avec sa collègue Sophie Primais (présidente de la commission des affaires économiques), les acteurs de la grande distribution. Comme nous l’avons expliqué (voir notre article), Carrefour et Auchan ont reconnu « des défaillances humaines » lors de la gestion de la crise, à savoir, la remise en rayon par leurs employés des laits contaminés ramenés par les consommateurs. « Ils ont dit que ce n’était pas de leur faute mais probablement de celle de leurs personnels, ce qui est une attitude pas très courageuse » a-t-il observé.
Mais ce qu’Alain Milon juge « inadmissible », « c’est que des pharmaciens, des professionnels de santé, habitués à avoir des alertes », ont « intentionnellement » « continué à vendre du lait probablement contaminé ». Son collègue socialiste, le sénateur Martial Bourquin a rappelé ce matin que « 44 pharmacies ont continué à vendre des produits qui n’étaient plus vendables ».
Sophie Primas trouve "hallucinant" que la grande distribution ait appris la fermeture de l'usine dan la presse
La présidente LR de la commission des affaires économiques du Sénat, Sophie Primas a, quant à elle jugé « hallucinant » que les acteurs de la grande distribution aient appris « par la presse » la fermeture de l’usine Lactalis de Craon suite à une contamination à la salmonelle : « Un dysfonctionnement majeur dans la chaîne d’information » selon elle.