Un jour de deuil national aura lieu, lundi 23 décembre, en hommage aux victimes du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel la semaine dernière. A 11 heures, tous les Français seront notamment invités à se recueillir.
Anny Duperey : « Avec Jean Rochefort, nous sommes les doudous du cinéma français »
Par Marie Lebon
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C’est à chaque fois la même chose ; lorsque les Français traversent une crise, on tente de leur remonter le moral en programmant des classiques du cinéma français. Ainsi, il y a deux ans, lors du confinement, les chaînes de télévision ont proposé chaque jour un grand classique du cinéma notamment la comédie « Un éléphant, ça trompe énormément » dans laquelle Anny Duperey joue. Un moyen selon l’actrice de « nous faire avaler la pilule » du confinement, de nous réconforter : « Avec Jean Rochefort (interprète du film d’Yves Robert), nous sommes les doudous du cinéma français, dès qu’il arrive quelque chose de très désagréable… Paf, on nous colle sur le petit écran ».
« Rêver c’est bien ! Vivre c’est mieux ! »
Et pourtant rien ne la prédestinait à devenir comédienne, elle qui a commencé des 16 ans des cours aux Beaux-Arts de Rouen : « Je ne dirais pas que je suis devenue comédienne par hasard mais plutôt sans l’avoir rêvé ». C’est très pratique, poursuit la comédienne, parce qu’on n’est pas jaloux, les choses vous viennent et si ça n’arrive plus ou si c’est moins bien, on n’est pas déçu ».
Une comédienne populaire qui analyse les clés de son succès avec naturel.
« En devenant comédienne, moi je ne souhaitais rien, c’est ça qui est bien. Ne pas trop se projeter dans l’avenir, c’est absolument épatant »
Et ne comptez pas sur elle pour avoir des remords sur sa carrière. D’« Une famille formidable » cette série qui a occupé le petit écran pendant plusieurs décennies, Anny Duperey considère qu’il s’agit d’« un cadeau de la vie et du métier ».
Un tel succès n’est pas encombrant dans une carrière et tenir une place aussi importante dans la vie des téléspectateurs a été pour elle source de beaucoup de bonheur. Un cadeau venu du ciel nous confie-t-elle « Je n’exclus pas une intervention miraculeuse, dans la manière dont cette série est entrée dans ma vie » détaille-t-elle avec émotion.
Une « intervention miraculeuse » lui a permis de décrocher son plus grand rôle à la télévision
« J’étais en train de finir d’écrire "Le voile noir", d’accoucher des dernières pages, et d’avoir fait remonter toute cette douleur (ndlr : d’avoir perdu si jeune ses parents) j’avais demandé à mon agent de me trouver une comédie pour me remonter le moral… » et c’est ainsi que cette famille dont elle a toujours rêvé lui est tombée dans les bras : « C’était une nécessité pour moi (et pour Joël Santoni, le réalisateur, également orphelin) de se créer une famille tribale ». Ce qui explique probablement aussi le succès et l’attachement du public à cette série populaire.
Pour revoir l'intégralité de l'entretien avec Anny Duperey c'est ici !