Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Violences conjugales : cette aide financière « pourra permettre de sauver des vies », indique Isabelle Rome
Par Public Sénat
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Adoptée à l’unanimité du Sénat le 20 octobre dernier, la proposition de loi « créant une aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales », impulsée par la sénatrice Valérie Létard (Union centriste) revient à la chambre haute pour une seconde lecture jeudi 16 février.
Entre-temps, le texte avait également été adopté en ce 16 janvier à l’Assemblée nationale
Le texte avait été réécrit au fur et à mesure de l’examen, notamment à la faveur de l’adoption d’un amendement déposé par le gouvernement, lui-même modifié par les députés. Dans les grandes lignes, le texte conserve les objectifs initiaux de cette initiative parlementaire, à savoir « lever un frein » à la séparation d’un conjoint violent, les ressources financières étant bien souvent un obstacle au départ d’une victime de violences conjugales.
« J’ai souhaité que cette aide universelle d’urgence puisse prendre la forme d’un don pour permettre aux victimes de partir encore plus vite sans se soucier du remboursement », a expliqué au micro de Public Sénat, la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome.
« Ce sera très simple. Il suffira de s’adresser à la Caisse d’allocations familiales. Et dans les trois jours, cette aide pourra être débloquée […] ça pourra permettre de sauver des vies ».
La ministre a rappelé que le gouvernement travaillait sur un dispositif d’aide « encore plus large » appelé « pack nouveau départ », comprenant une aide de retour à l’emploi, un accompagnement psychologique, une aide pour la garde d’enfant, un hébergement d’urgence si besoin et une aide financière. « Nous allons dans les semaines qui viennent, déployer ce dispositif pour éviter les faux départs », a-t-elle indiqué.
Il y a quelques semaines dans la matinale de Public Sénat, Isabelle Rome avait précisé que ce don sera attribué sans condition de ressources. « Son montant sera chiffré dans les semaines qui viennent et fixé par décret. Il y aura sans doute un barème avec un montant maximal », indique encore notre invitée, qui évoque un plafond éventuel de 5 000 euros. « La situation personnelle de la victime et la présence, ou non, d’enfants » pourraient faire partie des critères de définition du montant attribué.