Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Sondage : 54% des Français favorables au front républicain pour battre le RN aux régionales
Par Public Sénat
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Le premier tour des régionales 2021 sont marquées par une abstention record. Selon notre sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions/Radio France/LCP-AN Public Sénat, réalisé du 16 au 19 juin sur un échantillon de 3.001 personnes, soit avant l’élection, c’est principalement un désintérêt et un mécontentement qui s’expriment (lire notre article ici pour plus de détails).
Autre point important, le second tour. Alors que le RN va se retrouver en bonne position dans plusieurs régions, 54 % des personnes interrogées se disent « favorables » à un front républicain permettant de battre une liste RN arrivée en tête, contre 46 % se disant défavorables. Mais c’est surtout selon l’électorat, que les chiffres sont intéressants. Ce souhait de front républicain est le plus élevé chez les électeurs LREM, à 81 %. Il est de 70 % chez les électeurs de gauche, de 62 % chez les électeurs des LR et quand même de 15 % chez ceux du RN. Hors électorat RN, le souhait d’un front républicain est donc majoritaire à 70,4 %, alors que l’idée d’un front républicain n’est plus défendue par de nombreux responsables politiques.
A noter que 54 % des sondés se disent favorables à des « fusions techniques » entre listes pour le second tour (fusionner sans faire partie de l’exécutif).
Points également intéressants, dans les souhaits d’alliances pour le second tour, 75 % des électeurs LREM et 64 % des électeurs LR sont favorables à des fusions entre LR et LREM, contrairement aux souhaits de la direction des Républicains. Les électeurs de gauche sont en revanche seulement favorables à 53 %, et ceux de LREM à 52 %, à une fusion entre En Marche et les listes de gauche.