Sénat : Alain Lambert pourrait faire son retour dimanche

Sénat : Alain Lambert pourrait faire son retour dimanche

L'ancien ministre UMP, Alain Lambert tente un retour au Sénat dimanche dans l'Orne, où il est candidat à un scrutin partiel, après l'annulation de l'élection d'un de ses fidèles. Mais la droite est divisée.
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Par Public Sénat avec l'AFP

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Un peu plus d'un an après avoir quitté la présidence du département pour raison de santé, l’ancien ministre du Budget et sénateur, Alain Lambert, 71 ans, a créé la surprise en annonçant en mai sa candidature pour un troisième mandat à la Haute assemblée.

Comme nous le rapportions le 13 avril dernier, Sébastien Leroux, élu en septembre dernier dans l’Orne, sous l’étiquette LR, a vu son scrutin annulé par le Conseil Constitutionnel car il exerçait depuis le 1er janvier 2014, le poste de « secrétaire général de la présidence et des relations avec les élus » du conseil départemental. Une fonction, qui selon le code électoral, le rend inéligible en raison de la règle du non-cumul des mandats. En conséquence, une élection sénatoriale partielle aura lieu ce dimanche 1er juillet. Fidèle de l'ancien ministre du Budget, Sébastien Leroux était d’ailleurs le directeur de cabinet d'Alain Lambert à la présidence du département.

Toutefois, le retour d’Alain Lambert au Sénat n'est pas du goût des Républicains qui ont investi un autre candidat, Vincent Ségouin, 45 ans, maire de Bellême, une commune de 1 500 habitants. Sébastien Leroux avait eu, lui, le soutien conjoint de l'UDI et de LR et avait été élu avec 59,4% des voix au second tour. 

Sénateur de 1992 à 2002 puis de 2004 à 2010, l'ancien ministre peut se prévaloir du soutien des présidents de conseils départementaux de l'Eure (LR), de la Manche (DVD), du Calvados (UDI), et de la Seine-Maritime (UDI).

Président du conseil départemental de l'Orne de 2007 à 2017, Alain Lambert affronte également dimanche le candidat LREM Jean-Marie Vercruysse, arrivé deuxième en septembre avec 32,7%, et à l'origine de la procédure qui a conduit le Conseil d'État à annuler l'élection de Sébastien Leroux.

Sont également candidats dimanche l'ancien préfet de l'Orne (2009-2011) Bertrand Maréchaux, Raymond Herbreteau (RN, ex-FN), François Tollot (PCF), Gérard Lurçon (DVG) et Jean-François Penel (DVD).

 

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