Retraites : Ian Brossat annonce « un grand meeting avec les forces de gauche » le 11 décembre

L’adjoint à la mairie de Paris et porte-parole du Parti communiste a affirmé sa volonté de réfléchir à des contre-propositions sur la réforme des retraites et appelle au retour de l’union politique à gauche.

Par Public Sénat

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Publié le 21/11/2019 à 9:10

Mis à jour le 22/11/2019 à 16:49

« On a aujourd’hui besoin de garantir aux retraités de bonnes conditions de vie, ce n'est pas qu'une question budgétaire : c'est une question de modèle de société » affirme Ian Brossat, qui dénonce une réforme des retraites pénalisante pour les futurs retraités. « Nous serons évidemment aux côtés des syndicats qui se mobilisent le 5 décembre. »

Mais le parti communiste ne fera pas que s’associer au mouvement de grève avec les syndicats. « Le parti communiste organisera avec les autres forces de gauche le 11 décembre un grand meeting à la bourse du travail de Saint-Denis, pour travailler à des contre-propositions unitaires » annonce Ian Brossat.

Parti socialiste, France Insoumise, Génération.s, Europe Ecologie les Verts… Tous seront présents. « Nous avons besoin d’avancer sur l'alternative, […] nous avons besoin de travailler ensemble » estime le porte-parole du PCF, qui souhaite « ardemment » un retour de l’union de la gauche.

Pour Ian Brossat, cette réforme des retraites actuelle va renforcer la précarisation des plus âgés. Opposé à l’allongement du temps de travail, il propose de taxer les revenus des entreprises. « Si on mettait à contribution les revenus financiers des entreprises, on pourrait récupérer 50 milliards d'euros pour financer les retraites » déclare l’élu.

En outre, il souligne que le système par points prévus par le gouvernement va « dégrader les conditions de vie des retraités », et prend l’exemple de la Suède, qui a mis en place ce système de cotisation. « 92% des femmes ont vu leur pension baisser. Est-ce que c'est le modèle qu'on veut développer ? Par ailleurs on ne connaît pas aujourd’hui la valeur du point. […] Vous saurez combien vous payerez, mais vous ne saurez pas combien vous toucherez. »

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