Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Radicalisation : « Il y a eu une dizaine de licenciements » dans les entreprises publiques de transports déclare Jean-Baptiste Djebbari
Par Public Sénat
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« Il y a eu une dizaine de licenciements […] pour ces raisons-là de radicalisation, parce que les gens refusaient de serrer la main à des femmes, parce qu'ils contrevenaient à notre pacte républicain, à la laïcité, à la liberté d'expression » explique le secrétaire d’Etat. Le cas de Mickaël Harpon, agent des renseignements radicalisé qui a assassiné 4 de ses collègues le jeudi 3 octobre, a remis en question les procédures existantes dans les services publics.
Les transports sont-ils plus touchés que d’autres services par la radicalisation ? « Il y a eu des rapports assez précis cette année » explique Jean-Baptise Djebbari. « L'un deux dit que le régalien est assez préservé, mais qu'il y a des zones de fragilité, notamment dans les transports. » Oriane Mancini questionne alors le secrétaire d'Etat sur cette « dizaine » de licenciements et dans quelle entreprise publique ils ont été effectués : « les exemples que je vous cite c'est à la RATP, mais ça existe dans d'autres entreprises » répond Jean-Baptiste Djebbari.
« Plusieurs centaines d’enquêtes par an »
Un état des lieux qui conduit donc les entreprises à « une vigilance toute particulière » : « Non seulement au moment du recrutement, mais aussi des changements de postes. Nous opérons de plus en plus des criblages automatiques de manière à vérifier dans les services publics au sens large que nous sommes suffisamment armés » précise le secrétaire d’Etat. « Il y a plusieurs centaines d'enquêtes qui sont faites par an dans ces entreprises, il y a des sanctions qui sont prises. »
Une procédure notamment mise en place dans les aéroports, et qui concernent les personnels avec un accès aux zones réservées. « Ces personnels ont un badge délivré par la Préfecture. Nous mettons en place avec l’Intérieur un système de criblage automatique qui, à échéances régulières, vérifie que l’ensemble des titulaires du badge ne sont pas sur des fichiers S ou d’autres liés à la radicalisation ». Jean-Baptiste Djebbari réaffirme l’intransigeance de l’Etat face à cette menace : « Nous savons que c'est un défi qui s'impose aux entreprises publiques mais aussi à la société, nous devons être très vigilants ».