A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.
Quand le populisme étend sa toile
Par Public Sénat
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Jair Bolsonaro a été largement élu au Brésil dimanche dernier. Le candidat d’extrême droite, s’inscrit dans la lignée de populistes qui, pays après pays, arrivent au pouvoir démocratiquement. Quelles sont les raisons de cette montée des populistes qui touche tous les continents ?
« Ce qui les singularise, c’est la capacité qu’ils ont à proposer des choses simples, sur des problèmes qui sont un peu plus compliqués » explique Olivier Ravanello.
Le directeur du site d’information Explicite estime que les humanistes devraient porter haut et fort « leurs couleurs » : « C’est fondamentalement l’héritage de l’humanisme qui est en jeu. Donc vous avez d’un côté des gens qui sont sur un discours qui est de repli sur soi (…) et puis [de l’autre], un discours qui est humaniste. Le problème c’est que ce discours humaniste, depuis longtemps, s’excuse (…) Il faut aussi être fier. L’Europe, ça n’est pas qu’une (…) infrastructure démocratique qui est lourde. C’est aussi plus de 60 ans de paix, c’est une prospérité comme n’en a jamais connu l’Europe. La mondialisation, c’est une prospérité… (…) C’est tout ça mais qu’on explique et qu’on ne revendique jamais. »
Pour Caroline Galactéros, géopolitologue et présidente du think tank Geopragma, « tous ces mouvements ne tombent pas du ciel par hasard » : « Ils s’approchent et ils s’ancrent parce que (…) dans chacun des pays européens, il y a eu une espèce de renoncement à agir politiquement pour préserver ce qui, était une identité européenne. »
De son côté, Anthony Bellanger, journaliste spécialiste des questions internationales considère que le danger est que ces mouvements accaparent tout l’espace : « Ce qu’il y a de commun entre tous ces pays dont on parle, c’est que ces mouvements populistes d’extrême droite (…) sont en train d’hystériser les débats. C’est comme le cobra, ils sont en train de fasciner tout le monde et pour l’instant, il n’y a pas de réponse. »
Et de citer François Mitterrand : « Le nationalisme ça commence toujours bien, ça finit toujours mal. »
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