Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Primaire PS: Aubry et ses proches voteront et appellent à voter Hamon
Par Public Sénat
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Martine Aubry et ses proches, dont plusieurs parlementaires et anciens ministres, voteront pour Benoît Hamon au second tour de la primaire du PS et de ses alliés et appellent les électeurs à en faire de même, ont-il annoncé dans un communiqué lundi.
"Dimanche prochain, nous voterons Benoît Hamon et nous appelons les électeurs de gauche à se mobiliser nombreux pour lui donner la force, demain, de rassembler les gauches que nous n’avons jamais cru irréconciliables (...) et, après-demain, l’énergie pour conduire la France vers une société plus juste, plus forte et plus durable", écrivent la maire de Lille et vingt autres signataires.
"En plaçant Benoît Hamon en tête du scrutin, avec 36% des suffrages exprimés, les électeurs des primaires ont adressé un message clair, le choix d’une gauche solide sur ses valeurs, lucide sur le défi social-écologique, porteuse d’une Europe refondée, et innovante sur ses solutions d’avenir", poursuivent-ils.
"Dès lundi, personnellement, nous nous engageons, et appelons tous les socialistes, à se rassembler autour du candidat élu, et à s’ouvrir aux autres forces de gauche et de l’écologie pour battre la droite et son projet de régression", concluent-ils.
Les députés Jean-Marc Germain, François Lamy et Marylise Lebranchu (respectivement anciens ministres de la Ville et de la Fonction publique), l'ancien maire de Toulouse Pierre Cohen, le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel font notamment partie des signataires de l'appel.
"Nous nous réjouissons que (Martine Aubry) fasse ce choix clair pour le second tour", a réagi sur RTL le député Pascal Cherki, proche de Benoît Hamon.
Interrogé par l'AFP, Jean-Marc Germain a répondu que les aubrystes auraient apporté leur soutien à Arnaud Montebourg, si celui-ci était arrivé au second tour face à Manuel Valls.
"Nous estimions important d'entendre le message des électeurs (...) C'était divisé (au sein des aubrystes) entre les deux (Benoît Hamon et Arnaud Montebourg)", a-t-il expliqué.
"Il fallait que chacun fasse ses preuves, convainque les Français (...) Il y a un message clair qui ressort des urnes, on souhaite l'amplifier", dit-il.
Martine Aubry ne devrait pas être en mesure de voter, étant en convalescence après une opération chirurgicale, a-t-on appris par ailleurs dans son entourage.