La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.
Marseille : la sénatrice Samia Ghali lance son micro-parti « pour les municipales »
Par Public Sénat
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Les européennes sont dans moins de deux mois. Mais d’autres préparent déjà les élections municipales de 2020. La sénatrice Samia Ghali vient ainsi de créer son micro-parti, « Marseille avant tout », comme le révèle Libération ce jeudi dans sa newsletter consacrée à la cité phocéenne. « C’est mon nouveau bébé » confirme à publicsenat.fr la sénatrice des Bouches-du-Rhône, en marge des questions d’actualité au gouvernement au Sénat.
« C’est une structure de dialogue et de financement, dans un objectif de préparation pour des élections » explique pudiquement l’élue des quartiers nord de Marseille, avant de reconnaître plus franchement : « C’est certainement pour les municipales ». On s’en doutait, mais ça va mieux en le disant.
« Je veux permettre à chacun de ne pas se sentir coincé, s’il vient avec Ghali »
La sénatrice des Bouches-du-Rhône n’a pas non plus « pour l'instant » repris sa carte au Parti socialiste, comme elle l’explique au quotidien. La situation du PS n’est peut-être pas des plus porteuse actuellement… « Au vu de ce que je vois, il y a plein de choses qui m’interrogent » explique Samia Ghali depuis la Salle des conférences de la Haute assemblée. Un choix qui ne semble pas étranger au futur scrutin municipal. « Ma carte, c’est anecdotique. Je reste au groupe PS » précise-t-elle, mais « mon micro-parti peut rassembler tout le monde. Je veux permettre à chacun de ne pas se sentir coincé, s’il vient avec Ghali » (sic).
Si Samia Ghali se lance, les municipales marseillaises pourraient prendre des allures de duel de sénateurs. Le sénateur LR Bruno Gilles a déjà fait acte de candidature dans son camp, tout comme le sénateur RN, Stéphane Ravier. Les responsables locaux de LREM ont décidé de leur côté de présenter des candidats dans chaque arrondissement. La bataille pour l’après Gaudin est lancée.