Jean-Claude Carle, co-rapporteur, avait déjà défendu en 2014 une proposition de loi visant à affirmer la liberté de choix des maires quant à l’organisation des rythmes scolaires. Selon le sénateur de la Haute-Savoie, cette initiative aurait eu des solutions plus adaptées aux spécificités régionales comme les territoires de montagne, où l’on aurait pu préserver les activités des sports d’hiver programmés le mercredi.
Aujourd’hui, plus de trois ans après le rejet de sa proposition de loi, le sénateur fait un bilan plutôt mitigé sur la réforme des rythmes scolaires initiée par Vincent Peillon.
Jean-Claude Carle dénonce une réforme imposée sans engagements précis sur les problèmes financiers. « La méthode n’a pas donné les résultats espérés » affirme-t-il.
Le sénateur dénonce aussi le cas des maternelles qui, selon lui, aura eu comme effet de créer une « fatigue supplémentaire ».
Rythmes scolaires : Jean-Claude Carle (LR) évoque le cas des maternelles
Néanmoins, un point positif de la réforme est relevé : la concertation entre l’État, les collectivités territoriales et les parents.
Jean-Claude Carle (LR) sur le point positif des rythmes scolaires
Il y a donc selon Jean-Claude Carle un problème aujourd’hui sur lequel nous devons nous pencher : l’apprentissage des fondamentaux à l’école primaire.
Jean-Claude Carle (LR) sur l’importance de la maîtrise des fondamentaux à l’école primaire
Aujourd’hui, Emmanuel Macron souhaite laisser d’avantage de liberté sur les rythmes scolaires et ainsi réformer à nouveau les rythmes scolaires. Jean Michel Blanquer, mardi matin sur Europe 1, affirme souhaiter « ouvrir le choix entre différentes formules ». Selon lui, l’objectif est de « ne pas changer là où ça marche et, là où il y a quelques difficultés, ouvrir une nouvelle liberté ». Il parle ainsi de « consensus local entre les conseils des écoles et les communes » ce qui rendrait les rythmes scolaires plus indépendants de l’État et donc plus autonome quant à leurs spécificités territoriales.