« Pourquoi servir la soupe à l’extrême droite ? » demande le président du groupe PS du Sénat, insatisfait de la réponse du premier ministre au Sénat, suite à ses propos sur le « sentiment de submersion ». « Au moment où je vous parle, les négociations sont bloquées », soutient Patrick Kanner.
Le départ de Jean-Pierre Raffarin vu de Twitter
Par Alice Bardo
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« Le moment est venu de me retirer de la vie politique élective », écrit dans La Nouvelle République le sénateur de la Vienne, qui renonce ainsi à exercer les trois années de mandat qu’il lui reste. Il est entré en politique en soutenant Valérie Giscard d’Estaing, au sein du Mouvement des jeunes giscardien (MJG), et se retire sous Emmanuel Macron, qui rejoint par certains aspects l’ancien Président. Entre temps, près de cinquante ans se sont écoulés. Jean-Pierre Raffarin s’est illustré dans de nombreux champs de la politique. Député européen au début des années 90, il fut également ministre sous le premier mandat Chirac, avant d’être nommé chef du gouvernement sous son second.
Mais c’est au Sénat qu’il a passé une longue partie de sa carrière politique. Sénateur de la Vienne, d’où il est originaire, de 1997 à 2002 puis de 2005 à 2017, il fut, dès octobre 2014, président de la Commission des Affaires étrangères. Ce matin, de nombreux collègues lui rendent hommage :
La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam tweete le départ de Jean-Pierre Raffarin, qui a confirmé ce matin à ses collègues LR qu’il se retirait de la vie politique :
Fabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin salue une « voix et une conscience qui manqueront au Sénat » :
Philippe Dallier, sénateur de Seine-Saint-Denis, regrette également « une voix puissante » de la Haute assemblée :
D’un trait d’humour, Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, lui rend hommage :
Corinne Imbert, sénatrice-maire de Beauvais-sur-Matha, qualifie l’ancien Premier ministre de « Grand Homme » et souligne une « décision courageuse ». « Le Poitou et la France lui doivent tant », ajoute-t-elle en référence à son passé de président du Conseil régional de Poitou-Charente (1988-2002) :
La sénatrice UDI de Seine-Maritime, Catherine Morin-Desailly, lui fait part de « tout (son) soutien » :
Cédric Perrin, sénateur du Beaufort et lui aussi membre de la commission des affaires étrangères, va quant à lui regretter un « homme d’une exceptionnelle qualité » :
Enfin, lui aussi ancien jeune giscardien, l’ex député Dominique Bussereau ironise sur leurs départs respectifs :
Quant à Alain Juppé, c’est par un tweet amical, qu’il remercie « Jean-Pierre », celui qu’il l’a soutenu à la primaire de la droite :