Grand débat : « Cinq heures tous les deux jours, ce serait Poutine, on rigolerait ! » s’amuse Marie-Noëlle Lienemann

Grand débat : « Cinq heures tous les deux jours, ce serait Poutine, on rigolerait ! » s’amuse Marie-Noëlle Lienemann

Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris rattachée au groupe communiste, est l’invitée de Territoire Sénat ce vendredi. La sénatrice s’exprime sur le grand débat national, la primaire de la gauche proposée par Benoît Hamon et l’affaire Benalla.  
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pour Marie-Noëlle Lienemann, Patrick Kanner « a raison de saisir le CSA » (voir notre article ici). Elle dénonce « de grands shows où il n’y a jamais la contradiction ».

« Cinq heures tous les deux jours, ce serait Poutine, on rigolerait ! Il n’y a pas l’ombre d’une contradiction. Il dit des choses fausses, personne ne peut dire : "C’est pas vrai ce que vous dites." »

Pour la sénatrice, « le Président écoute, mais pour dire : "Je vais y réfléchir" ». Elle dénonce « une démocratie monarchique », où la population n’est pas associée aux décisions. La sortie de crise passerait par une constituante ou un vote aux législatives anticipées, selon elle.

Figures du grand débat : « Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, ça ne marche pas »

Selon Marie-Noëlle Lienemann, « ce n’est pas le rôle des ministres » d’animer les débats. Elle considère que « le talk-show de Cyril Hanouna aurait pu très bien se faire sans Marlène Schiappa ». Sur l’implication de Sébastien Lecornu, la sénatrice est « en total désaccord » puisque « ça biaise le débat public ».

Primaire de la gauche : « La liste qui rassemble, pour l’instant, c’est celle de la France insoumise »

Afin de rassembler les différentes listes de gauche en vue des européennes, Benoît Hamon a proposé une « votation citoyenne » pour laisser « les citoyens de gauche » choisir.

Marie-Noëlle Lienemann « ne comprend pas » l’intention de Benoît Hamon. Elle dénonce « une combine d’appareil » pour « se substituer à une dynamique de rassemblement. » Elle regrette la volonté d’exclure la France insoumise de ces primaires, alors que c’est « le premier parti de gauche ».

Affaire Benalla : « La commission d’enquête peut déposer plainte pour parjure »

Marie-Noëlle Lienemann est « consternée » par les récents développements de l’affaire Benalla. Elle « craint que la pelote ne soit pas totalement déroulée ». Pour elle, les faits récemment révélés « sont d’ordre privé » et donc ne rentrent pas dans le cadre d’une commission d’enquête. Toutefois, la commission ouverte le 23 juillet peut « déposer plainte pour parjure ».

Dans la même thématique

Paris : Proces de Marine le Pen
2min

Politique

Procès du RN : Louis Aliot, bien que condamné à 3 ans d’inéligibilité, conserve sa mairie de Perpignan

Le vice-président du Rassemblement national, reconnu coupable ce lundi 31 mars de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Paris, a notamment été condamné à 6 mois ferme sous bracelet électronique et à une peine d’inéligibilité de 3 ans. Il pourra toutefois aller au bout de son mandat de maire de Perpignan, qui s’achève en 2026.

Le

Israel Far Right Conference
2min

Politique

Sondage : 60% des adhérents RN déclarent préférer Jordan Bardella à Marine Le Pen

La popularité de Jordan Bardella auprès des adhérents RN permet à ces derniers de relativiser les conséquences judicaires d’une condamnation de Marine Le Pen. Ils sont 44% à penser que cela ne changerait rien pour le parti, selon un sondage Odoxa réalisé avant l’annonce du verdict, dans le procès des assistants européens de l’ex-FN.

Le

Grand débat : « Cinq heures tous les deux jours, ce serait Poutine, on rigolerait ! » s’amuse Marie-Noëlle Lienemann
3min

Politique

Karim Bouamrane demande à Olivier Faure de « lever l'hypothèque LFI et Jean-Luc Mélenchon » sur le Parti socialiste

Invité de la matinale de Public Sénat ce lundi 31 mars, le maire (PS) de Saint-Ouen Karim Bouamrane a confirmé sa volonté de promouvoir une « ligne alternative » à celle d’Olivier Faure au sein du Parti socialiste. À quelques mois du Congrès de Nancy, il demande au Premier secrétaire de « lever définitivement (...) l'hypothèque LFI et surtout Jean-Luc Mélenchon » sur le PS.

Le