La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.
Coronavirus : « Il n’y pas de sujet de pénurie » de masques, selon le directeur général de la Santé
Par Public Sénat
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Cette audition commune organisée ce 26 février par la commission des Affaires sociales au Sénat, pour faire le point sur l’état des connaissances sur le coronavirus et la réponse des pouvoirs publics, était très attendue. Annoncée vendredi, l’actualité autour du virus Covid-19 s’est depuis emballée avec la situation épidémique dans le nord de l’Italie. Pour la situation en France, juste avant de se rendre au Sénat, le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon annonçait trois nouveaux cas de coronavirus sur le territoire national, dont un qui s’est révélé mortel. Depuis l’apparition du virus en Chine fin 2019, les services de l’État ont recensé 17 cas (dont 11 guérisons) et ont relevé le bilan à deux décès.
Dans leurs questions, les sénateurs se sont fait le relais des préoccupations entendues tout le week-end dans leurs départements. « Hier matin en gare TGV d’Avignon, des citoyens, affolés, essayaient d’acheter des masques. N’en trouvant plus en pharmacie, ils s’adressent à Amazon, où ils sont vendus 3 euros pièce. Sauf que les stocks sont épuisés », a relayé Alain Milon, le président (LR) de la commission des Affaires sociales. Le sénateur du Vaucluse s’est alarmé de l’inflation des prix sur des sites parallèles, citant le cas d’un lot de trois masques achetés pour 140 euros.
« J’encourage nos concitoyens à ne pas se faire avoir par des escroqueries »
Le directeur général de la Santé a précisé que les stocks de l’État existaient, et que ces derniers seraient mobilisés en temps utile. « Il y a des stocks stratégiques importants détenus par Santé publique France sur les masques chirurgicaux. On n’a pas d’inquiétude. La seule chose, c’est qu’on attend. On ne distribue les masques que quand c’est nécessaire : aux malades, aux personnes-contacts dans la zone où circule le virus. Si demain on nous dit qu’il y a une zone où le virus circule, évidemment qu’on privilégiera cette zone […] Il n’y pas de sujet de pénurie. J’encourage nos concitoyens à ne pas se faire avoir par des escroqueries. »
Une commande « urgente » de masques de protection respiratoires de type FFP2 va, en outre, être réalisée pour les professionnels de santé. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, doit s’expliquer ce mercredi sur le sujet.
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