Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Contrôle d’identité : « 99,7 % des contrôles se passent bien » assure Gérald Darmanin
Par Public Sénat
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Stéphane Le Rudulier, sénateur LR des Bouches-du-Rhône, a directement visé la Défenseure des droits, Claire Hédon, « nommée par le président de la République il y a quelques mois ». « Pensez-vous que son rôle est de jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre, déjà suffisamment éprouvées ces derniers temps ? »
La semaine dernière sur franceinfo, la Défenseure des droits avait dénoncé le caractère discriminatoire de certains contrôles d’identité. Raison pour laquelle Claire Hédon avait suggéré vendredi sur franceinfo d’« expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité » dans certaines zones « parce qu’au bout d’un moment dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable ».
« Il est normal en démocratie que les présidents de la République, quels qu’ils soient, nomment à des postes, des gens qui ne pensent pas toujours comme la majorité parlementaire. Cette nomination est aussi validée par les commissions parlementaires compétentes » a rappelé le ministre de l’Intérieur.
Comme Jean Castex quelques minutes plus tôt, le locataire de la place Beauvau indique « qu’il est évident que « le ministère de l’Intérieur ne mettra pas en place cette expérimentation ». « Il est évident que les contrôles d’identité sont nécessaires et que s’il y a des abus, il faut pouvoir les sanctionner. Mais sur les 5 millions d’opérations de police et gendarmerie chaque année, 99,7 % de ces opérations se passent bien. Aucun signalement sur ces 99,7 % » a-t-il affirmé
Le ministre ajoute : « C’est mal connaître les opérations de contrôle d’identité que de ne pas voir qu’ils sont toujours faits sous le contrôle du procureur de la République, donc de l’autorité judiciaire, soit d’un officier de police judiciaire, s’il constate qu’à proximité, il y a eu un crime ou un délit […] Faisons confiance à nos forces de l’ordre […] C’est le cas de l’immense majorité des Français ».