Ce jeudi est marqué par de nouvelles révélations sur l’affaire Ferrand. Selon BFMTV, de l’argent public - 55 000 euros - aurait servi à financer l’installation des Mutuelles de Bretagne, dont le ministre de la Cohésion des territoires a été le directeur général, dans les locaux achetés par sa compagne. Un rebondissement supplémentaire, mais la position de Jean- Louis Bourlanges était déjà tranchée : « Il aurait été préférable que Ferrand se retire momentanément des affaires gouvernementales. Ça n’a pas été le cas, je le regrette. » La semaine dernière, une enquête préliminaire à son encontre a été déclenchée par le parquet de Brest.
S’il considère que Richard Ferrand est « un homme remarquable, qui a joué un rôle essentiel dans la mise en place d’En marche », il persiste et signe en lui demandant de faire « un sacrifice qu’(il) aurai(t) fait (lui)-même ».
Pour autant, il ne redoute pas l’impact que l’affaire pourrait avoir sur les législatives, dont le premier tour se tiendra dimanche : « Je ne pense pas que ça posera un problème grave. » Selon lui, cela reste toutefois une « situation très préjudiciable » pour En Marche.