AMF : coup de gueule d’un maire sur les intercommunalités

AMF : coup de gueule d’un maire sur les intercommunalités

Lors d’une table ronde sur l’avenir des intercommunalités, le maire de Limonest (Rhône), Max Vincent, s’est emporté contre la nouvelle configuration de la métropole lyonnaise. « La moitié des maires ne sera pas représentée au conseil de la métropole », dénonce-t-il devant le ministre de la Cohésion des territoires
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« La métropole de Lyon n’a pas innové, elle a régressé parce qu’aujourd’hui la moitié des maires ne sera pas représentée au conseil de la métropole. Je me suis battu, nous nous sommes battus avec plusieurs maires, jamais nous n’avons été écoutés !», a explosé Max Vincent, le maire de Limonest (Rhône), lors d’une table sur l’avenir des intercommunalités. Un coup de gueule qui tranche avec les interventions calmes tenues sur l’estrade depuis le début de la matinée de ce 102e congrès des maires de France. Le ministre de la Cohésion des territoires, Sébastien Lecornu, qui a quitté les bancs de l’Assemblée nationale où est discuté son projet de loi « Proximité et engagement », a tenté de répondre à l’élu rhodanien.

« Je tire une conclusion de ce qui s’est passé à Lyon pour l’avenir »

« Je tire une conclusion de ce qui s’est passé à Lyon pour l’avenir », assure Sébastien Lecornu
04:26

Faisant valoir son ancienne vie de maire, Sébastien Lecornu rappelle qu’il n’est pas responsable des précédentes lois, notamment loi NOTRe extrêmement décriée par les élus locaux. Mieux, le ministre était contre ce big-bang territorial. « Je tire une conclusion de ce qui s’est passé à Lyon pour l’avenir (…) Je prends un engagement, c’est que toutes ces innovations, à l’avenir, doivent faire l’objet d’une concertation automatique et obligatoire », avance Sébastien Lecornu. Une réponse qui n’a pas semblé satisfaire le maire de Limonest.

« Nous sommes frustrés, nous en avons ras le bol »

Max Vincent a également regretté que l’association des maires de France (AMF) ne les ait pas soutenus. « Nous sommes frustrés, nous en avons ras le bol, cette loi a été faite par deux personnes Monsieur Collomb et Monsieur Mercier qui n’ont tenu aucun compte des élus locaux », a-t-il renchéri. Le vice-président de l’AMF, lui, assure qu’une délégation a été reçue. Une réponse qui là non plus n’a pas satisfait le maire de Limonest.   

Dans la même thématique

PARIS – SIEGE LR – BELLAMY
10min

Politique

LR franchit la barre des 100.000 adhérents pour le match Retailleau/Wauquiez : « Les deux camps ont fait des cartes »

Les Républicains ont plus que doublé leur nombre d’adhérents, à un mois du vote qui doit départager Laurent Wauquiez de Bruno Retailleau pour la présidence du parti. L’Ile-de-France rassemble le quart des militants, l’ancienne région de Laurent Wauquiez plus de 16 %. Dans son fief de la Haute-Loire, « on est passé de 200 à plus de 2000 adhérents », revendique le sénateur Laurent Duplomb. « Les fiefs vont s’égaliser, c’est le reste de la France qui fera la différence », selon Max Brisson, soutien du ministre de l’Intérieur.

Le

Toulon-La Farlede prison Gerald Darmanin
7min

Politique

Prisons attaquées : « Jamais je n'aurais imaginé qu’une telle attaque concertée soit possible »

Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête après une série d’attaques contre plusieurs établissements pénitentiaires. Le garde des Sceaux y voit la réponse du grand banditisme à la politique de lutte contre le trafic de stupéfiants conduite par le gouvernement. Auprès de Public Sénat, le rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic alerte sur le caractère « gravissime » de cette affaire.

Le

SIPA_01192365_000024
4min

Politique

Cabinets de conseil : le groupe communiste du Sénat demande à Bayrou l’inscription du texte à l’ordre du jour

Presque trois ans après sa première lecture au Sénat, la proposition de loi transpartisane du Sénat encadrant l’intervention des cabinets de conseil dans les politiques publiques n’a pas fini son parcours législatif et est en attente d’une deuxième lecture à l’Assemblée nationale. La présidente du groupe communiste du Sénat, Cécile Cukierman demande au Premier ministre son inscription à l’ordre du jour.

Le