Agression d’une professeure à Créteil : Benoit Hamon veut plus de moyens dans les établissements

Agression d’une professeure à Créteil : Benoit Hamon veut plus de moyens dans les établissements

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Benoit Hamon, leader du mouvement Génération.s, est revenu sur la polémique qui a éclaté après qu’un lycéen a menacé sa professeure  avec une arme et souhaiterait voir plus d’adultes dans les établissements scolaires
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Jeudi dernier, au lycée Branly de Créteil, une professeure a été menacée par l'un de ses élèves avec une arme factice. La classe politique a vivement réagi à cet incident. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale invite les lycées à interdire le smartphone, si les circonstances le commandent, afin d'éviter que des scènes choquantes se répandent sur les réseaux sociaux. Benoit Hamon a d’abord rappelé que cet événement mérite des sanctions pénales : « Il faut d'abord dire que c'est insoutenable de voir un lycéen braquer avec son pistolet un professeur (...). Cela appelle évidemment des sanctions qui dépassent le cadre d’un conseil de discipline. »

"Nous allons rétablir l'ordre et l'autorité dans tous les établissements où la situation s'est dégradée", promet Jean-Michel Blanquer qui souhaite « une politique de responsabilisation des familles de mineurs qui vont trop loin. » L’ancien candidat à l’élection présidentielle plaide quant à lui pour plus de moyens dans les établissements : « La première chose qu'il faudrait faire aujourd'hui, c'est de suspendre immédiatement la mesure de suppression de 1800 postes dans le secondaire et de 2400 l’année prochaine (…) La priorité est de répondre en faisant sorte qu’il n’y ait pas moins d’adultes dans les établissements scolaires. » Il ajoute craindre que l’interdiction des téléphones portables dans les écoles ne devienne l’unique solution.

« Arrêtons cette condescendance des gens bien sous tout rapport »

Suspension des allocations familiales pour les parents d’enfants violents à l’école ? "Je ne crois pas que ce soit la solution ! Ce n’est pas sérieux ! Arrêtons cette forme de condescendance des gens bien sous tous rapports !", s’indigne Benoit Hamon
01:41

 

Benoit Hamon se montre réticent au discours « de responsabilisation des parents » et fermement opposé à la suppression des allocations familiales que propose Eric Ciotti :  « Je ne crois pas que ce soit la solution de suspendre les allocations familiales. Arrêtons cette condescendance des gens bien sous tout rapport qui voudraient responsabiliser les familles les plus pauvres en supprimant les allocations familiales. » Il conclut en soulignant : « Vous pouvez avoir des parents extrêmement volontaires et qui ont perdu le contrôle des mômes. »

Dans la même thématique

L’ Abbe Pierre, France, Archive.
6min

Politique

Abbé Pierre : « Si l’Eglise avait fait son travail, peut-être qu’il n’y aurait pas de victimes aujourd’hui », affirme Véronique Margron

Un livre enquête paru ce jeudi documente l’état de connaissance de l’institution catholique sur les accusations de violences sexuelles dont faisait l’objet, dès les années 50, l’abbé Pierre. Les journalistes Laetitia Cherel et Marie-France Etchegoin révèlent, entre-autres, que le Vatican était au courant depuis les années 50 des agissements de cette icône médiatique de la seconde partie du XXe siècle.

Le

PARIS – SIEGE LR – BELLAMY
10min

Politique

LR franchit la barre des 100.000 adhérents pour le match Retailleau/Wauquiez : « Les deux camps ont fait des cartes »

Les Républicains ont plus que doublé leur nombre d’adhérents, à un mois du vote qui doit départager Laurent Wauquiez de Bruno Retailleau pour la présidence du parti. L’Ile-de-France rassemble le quart des militants, l’ancienne région de Laurent Wauquiez plus de 16 %. Dans son fief de la Haute-Loire, « on est passé de 200 à plus de 2000 adhérents », revendique le sénateur Laurent Duplomb. « Les fiefs vont s’égaliser, c’est le reste de la France qui fera la différence », selon Max Brisson, soutien du ministre de l’Intérieur.

Le