Interrogé sur l’affaire Mila, cette adolescente menacée de mort après avoir tenu sur les réseaux sociaux, des propos violents contre l’Islam, Christophe Castaner ministre de l’Intérieur a répondu en évoquant « une situation humainement dramatique » : « Nous pensons à cette jeune femme Mila, qui, sur les réseaux sociaux (…) a émis une opinion et a vu un déferlement de haine se liguer contre elle. Il y a deux enquêtes ouvertes (…) la première est liée aux menaces de mort qu’elle a reçues et la seconde pour provocation à la haine raciale (…) Il n’existera jamais sous l’autorité de ce gouvernement de délit de blasphème. La liberté même d’expression dans notre pays permet à chacune et chacun de pouvoir critiquer une religion. »
Et d’ajouter : « Il est inacceptable, insupportable même que certains, au nom de l’institution qu’il représente aient pu laisser penser que cela était interdit. Et nous devons lutter pied à pied contre cela. »
Mais le ministre de l’Intérieur a rappelé aussi qu’il était du rôle de l’État de protéger chaque religion : « Nous devons aussi protéger toutes les religions et refuser les appels à la haine au nom d’une religion. »