Olivier Véran annonce un plan de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie

Olivier Véran annonce un plan de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie

Lors de la discussion d’une proposition de loi socialiste pour le droit à mourir dans la dignité, le ministre de la Santé a annoncé le lancement, à compter du mois d’avril, d’un nouveau « plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie ».
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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« Je tiens aujourd’hui à vous annoncer le lancement, à compter du mois d’avril, d’un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie », a déclaré le ministre de la Santé devant les sénateurs, ce mardi 11 mars. Une déclaration émise lors du débat sur la proposition de loi de la sénatrice Marie-Pierre de La Gontrie pour le droit à mourir dans la dignité.

Olivier Véran s’est dit défavorable à la proposition de loi socialiste. « Je ne crois pas que le moment choisi pour modifier le régime juridique de la fin de vie soit le moment opportun », a justifié le ministre. Selon lui, « le principal enjeu n’est pas tant de faire évoluer (la loi Clayes-Leonetti) que de la faire connaître ».

Le ministre de la Santé a aussi dit la « nécessité d’améliorer la formation professionnelle et continue de l’ensemble des professionnels de santé sur la thématique de la fin de vie ». Alors que 26 départements n’ont aucune unité de soins palliatifs, Olivier Véran a assuré que la question des moyens serait prise en compte : « le prochain PLFSS devra intégrer des mesures nouvelles pour augmenter la dotation socle des soins palliatifs ». 

« La loi actuelle pose en droit un cadre qui permet de résoudre l’immense majorité des situations difficiles que peuvent vivre les patients, leur famille et parfois les communautés soignantes », affirme Olivier Véran.

Un constat remis en cause par la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie qui pointe « l’insuffisance de l’offre de soins palliatifs » et « la difficulté de mise en œuvre des lois Claeys-Leonetti » qui conduit à ce qu’un « nombre assez significatif de personnes partent à l’étranger, quand elles en ont les moyens et la capacité physique, pour terminer leur vie conformément à leur souhait ».

 

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