Stéphane Piednoir, sénateur du Maine-et-Loire, est d’accord pour donner de la souplesse aux universités, mais il reproche « un problème de méthode et d’urgence ».
Il déplore que la mesure ait été faite « comme du bricolage, dans des délais très courts » et préconise « un report, avec des améliorations, à la rentrée 2020 ».
« C’est la forme qui met tout le monde dans l’embarras »
Claude Kern, sénateur du Bas-Rhin, reproche « la brutalité de la décision ». Il déplore qu’il n’y ait eu « aucune concertation » avec les présidents d’université. Pour lui, « les interlocuteurs sont déboussolés », car « ils doivent travailler dans la précipitation ».
Le sénateur précise que « ce n’est pas une demande d’enterrement », mais « une demande de concertation et de travail ». Il propose déjà des pistes, comme « remettre à plat le système de bourses », pour créer une bourse unique d’excellence.
« Il y a eu un manque de communication et d’information »
Pour Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, « la méthode n’a pas été au rendez-vous ». Elle a constaté que « les universités, les pays concernés et les étudiants n’étaient pas informés ».
La sénatrice appelle à reporter d’un an l’application de la mesure, afin de « prendre le temps de la préparation et de la communication ». Son intervention est à retrouver ici :
Frais d’inscription des étudiants étrangers : « La méthode n’a pas été au rendez-vous » déplore Catherine Morin-Desailly