« La seule candidature retenue serait les Alpes françaises » a annoncé sur Public Sénat, le sénateur centriste des Hautes Alpes, Jean-Michel Arnaud, quelques minutes avant la décision du Comité international olympique (CIO). Le CIO a confirmé, ce mercredi, qu’une « phase de dialogue ciblée » avait été ouverte avec la France, seule candidature encore en lice pour les JO d’hiver 2030, écartant ainsi les candidatures de la Suède et de la Suisse.
Jusqu’ici, le projet porté par les deux régions françaises Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur a passé les points d’étapes obligatoires relatifs à l’agenda fixé par l’administration olympique. A savoir, le dossier déposé dans les temps le 7 novembre, et un grand oral de trente minutes le 21, face aux membres de la commission dédiée du CIO, avec la ministre des Sports accompagnée des deux présidents de région Renaud Muselier, Laurent Wauquiez, et du président du comité olympique français David Lappartient.
Le projet, qui assure se baser sur 95 % de sites existants, s’étend de Nice au Grand Bornand, distants de près de 500 km, avec un pôle ski alpin sur les sites de Courchevel-Méribel et de Val d’Isère, le ski de fond à La Clusaz, et un village olympique basé à Nice, tout comme les épreuves de patinage. C’est d’ailleurs à Nice qu’est envisagée la seule construction du projet, la patinoire.
« Il ne s’agit pas de faire les JO de Sotchi, de faire des JO impactant nos territoires mais faire plutôt des JO de développement durable. C’est-à-dire réutiliser des infrastructures existantes notamment d’Albertville et faire des JO qui permettent aussi de la résilience en matière de logement, d’infrastructures ferroviaires », a expliqué le sénateur.
La décision finale sera officialisée l’été prochain juste avant les Jeux Olympiques d’été de 2024.
Mise à jour à 18h09: le CIO confirme garder la France comme seul candidat