Il y aura bien un « effet JO » sur la pratique sportive des Français. C’est le principal enseignement d’une enquête Odoxa, réalisée pour la Mutualité française, la presse régionale et Public Sénat auprès d’un échantillon de 3015 Français et de 203 médecins.
25 % des Français feront plus de sport grâce aux JO, selon l’étude. Si les hommes (33 %) sont plus nombreux que les femmes (19 %) à se déclarer, chez les jeunes, ce sont même 4 personnes interrogées sur 10 qui indiquent qu’elles augmenteront leur pratique sportive grâce aux Jeux Olympiques.
Faire du sport est bon pour la santé
Un « effet JO » qui sera particulièrement marqué en Île-de-France, territoire qui accueille les jeux de Paris 2024, mais aussi dans la région Sud, où se déroulent notamment les compétitions de voile.
Or, souligne l’enquête, faire du sport est bon pour la santé – et les Français le savent bien. 92 % d’entre eux affirment l’importance d’une pratique régulière pour rester en bonne santé. Et presque autant (87 %) sont convaincus que le sport est « aussi efficace qu’un traitement médicamenteux ».
La pratique sportive, inégalement répartie dans la société
La corrélation entre sport et santé est en effet très nette, puisque 90 % des personnes interrogées pratiquant du sport disent être en bonne santé. « Rester en bonne santé » est d’ailleurs la principale motivation pour les Français de se mettre au sport (71 % des personnes interrogées).
L’influence positive des JO sera d’autant plus utile, que la pratique sportive est inégalement répartie dans la société française. Si plus de 6 Français sur 10 ont une activité physique régulière, la pratique sportive demeure corrélée à l’âge (72 % des jeunes font du sport, contre 57 % des plus de 50 ans).
Mais elle l’est encore davantage au niveau de revenu et à la catégorie sociale. Plus on est aisé, plus on pratique : 63 % des foyers aisés et 71 % des cadres font du sport au moins une fois par semaine.
Sur le sport santé, il reste des progrès à faire
« Il y a un enjeu fort d’accompagnement des associations sur le terrain pour démocratiser le sport » rappelle Maryse Carrère. La sénatrice (RDSE) des Hautes-Pyrénées, membre de la commission des Affaires sociales et vice-présidente du groupe d’études sénatorial sur la pratique sportive, se réjouit néanmoins de cet « effet JO » annoncé.
« À chaque fois qu’il y a des Jeux Olympiques, on voit cet engouement, les gens ont envie de reprendre certains sports et en découvrent de nouveaux ». Avec un bénéfice évident sur la santé publique, même si la France peut aller plus loin. « Notamment sur la prise en charge des prescriptions médicales du sport adapté » pour le traitement de certaines maladies, aujourd’hui à la charge du patient.
« Le sport c’est la prévention avant tout » insiste l’élue. « La pratique sportive permet de faire des économies dans les dépenses de médicaments ».
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour un contrôle d’identité discriminatoire, une première. « Tout ça ne peut pas continuer », dénonce la sénatrice PS Corinne Narassiguin, auteure d’une proposition de loi sur le sujet. Elle pointe le « ciblage » sur les sans-papiers, qui a été demandé à la police par le ministre Bruno Retailleau. « Ça, c’est du contrôle au faciès », dénonce la sénatrice de Seine-Saint-Denis.
Auditionnée par la délégation aux droits des femmes du Sénat, la présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Bouillard s’inquiète de l’avenir de l’institution à la veille des débats budgétaires au Parlement, et des échéances électorales.
Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, l’informaticien Luc Julia, concepteur de l’assistant vocal Siri a démystifié les idées reçues sur l’intelligence artificielle. S’il conçoit cette nouvelle technologie comme un « outil » permettant de dégager du temps, il alerte sur le manque de fiabilité des informations.
Le Premier ministre annonce trois chantiers au lendemain de l’assassinat de la surveillante à Nogent par un adolescent de 14 ans : l’interdiction de la vente de couteaux à des mineurs, un travail sur la santé mentale des adolescents et la question de l’accessibilité des réseaux sociaux aux moins de 15 ans.
Le
Le direct
Services publics et ruralité : audition de Françoise Gatel et Laurent Marcangeli
Services publics et ruralité : audition de Françoise Gatel et Laurent Marcangeli