La Cour d’Appel de Paris a donné 15 jours à plusieurs sites pornographiques extra-européens à mettre en place un contrôle de l’âge de leurs visiteurs, conformément à la loi 30 juillet 2020. Dans le cas contraire, les fournisseurs d’accès à Internet seront contraints de bloquer leur accès. Une décision en demi-teinte pour les associations de protection de l’enfance qui regrettent de voir les principaux sites échapper à l’injonction. Explications.
Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme
Par Public Sénat
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Après avoir découvert il ya un an et demi, que, lors d’un évènement politique se déroulant à l’Elysée, aucune femme experte n’avait été conviée, Natacha Quester-Séméon a réagi sur les réseaux sociaux. De là est né le mouvement « #JamaisSansElles », qui défend la mixité dans la société. Son but est de faire participer les hommes comme les femmes : « A l’origine, il y a un an, on a eu cette idée de lancer un appel, en demandant aux hommes de s’engager pour plus de mixité. C'est-à-dire que ce sont des dirigeants masculins, dans divers domaines, qui s’engagent à ne plus intervenir dans un évènement public où il n’y a pas au moins une femme ». Pour Natacha Quester-Séméon, le fait de faire participer à des initiatives des femmes et des hommes, permet d’avoir une force de frappe plus importante.
Et lorsque se déroule en France un évènement où les femmes ne sont pas conviées, chacun peut utiliser le hashtag « JamaisSansElles et le signaler sur les réseaux sociaux. « Il faut vraiment qu’il y ait des femmes, d’une façon ou d’une autre, à des postes de responsabilité. Ce n’est pas seulement une question de visibilité » ajoute-elle.
Alors que la campagne présidentielle bat son plein, « #JamaisSansElles » a proposé une charte aux candidats pour qu’ils s’engagent à défendre la mixité. Pour l’heure, Emmanuel Macron et Benoît Hamon l’ont signée.