Voilà des années qu’elle milite pour végétaliser les rues. A 44 ans, cette militante a décidé de passer à l’action pour redonner de l’air et un peu de fraîcheur au quartier de Paris qu’elle habite.
Croire en ses valeurs, se mobiliser et agir
Depuis 2017 avec son association « Liane de rue », elle récupère auprès des habitants-jardinier et des commerçants des plantes auxquelles elle donne une seconde vie. Dans la rue Jourdain, désormais fermée à la circulation, des jardinières géantes remplacent les places de parking. Une débitumisation assumée comme une réponse au réchauffement climatique. Au pied des arbres en pleine terre on trouve désormais des plantes, et des hibiscus.
Mais si le recul du bitume rafraîchit le quartier, elle réchauffe l’atmosphère entre les habitants ! Ainsi le lieu de jardinage est aussi un lieu de rencontres et de brassage entre les voisins. « Si tout le monde s’y met, on pourra changer les choses ! Je crois en la théorie du Colibri qui dit que chaque action compte » lance pleine d’espoir Emilie Bourgoin.
“A Lyon ces initiatives ne représentent que 0,03% des espaces verts”, Etienne Blanc
Un enthousiasme vite douché par le sénateur du Rhône pour qui ces initiatives, si elles sont les bienvenues restent marginales. « A Lyon sur les trois dernières années, la végétalisation -portée par les habitants- ne représente que 0,03% des espaces verts ». Avec une si faible part, difficile d’imaginer comment les permis de végétaliser dans les villes peut avoir une quelconque incidence dans la lutte contre réchauffement.
Des initiatives citoyennes qui butent sur la réalité
Au contraire pour le sénateur LR du Rhône, il faut impliquer les services municipaux pour mettre de la « verdure » dans nos agglomérations avant de conclure « la végétalisation est un engagement pris par un grand nombre de communes en France lors des dernières élections municipales très rapidement elles butent contre la réalité. »
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