Les ex-Fralib reçoivent le soutien d’un des plus gros acteurs de l’économie sociale et solidaire

Les ex-Fralib reçoivent le soutien d’un des plus gros acteurs de l’économie sociale et solidaire

SCOP-TI, la coopérative créée par les anciens Fralib, va recevoir le soutien d’une des plus grosses entreprises du secteur coopératif : le groupe Up. Arnaud Breuil, un des responsables du groupe, annonce sur le plateau de Public Sénat l’intention d’ « apporter un soutien effectif et concret à cette entreprise ».
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Novembre 2010, le groupe Unilever annonce la fermeture de l’usine Fralib de fabrication des thés « Éléphants ». Les salariés vont se battre pour récupérer leur outil de travail et obtenir gain de cause. De ces trois années de lutte, 1336 jours, naitra une marque : « 1336 », et une entreprise nouvelle : la SCOP-TI. En effet, les ex-fralib ont fondé une SCOP, une coopérative, pour reprendre l’usine en leur nom. Mais la reprise ne se fait pas sans mal. Les fonds manquent, et trois ans après le lancement de la SCOP, les coopérateurs sont aujourd’hui obligés de recourir au financement participatif. La campagne de « crowdfunding » lancée cet été doit leur permettre de récolter 700 000 euros pour développer et pérenniser leur modèle et leur marque.

Dans le milieu de l’économie sociale et solidaire, les regards sont braqués sur l’entreprise du sud de la France et son combat. Arnaud Breuil, invité de l’émission Un monde en docs sur Public Sénat, est membre du groupe Up. Anciennement « Chèques Déjeuner », Up est une des plus grosses scop de France avec 700 copérateurs et 3500 salariés dans le monde entier. Il insiste sur l’ « exemplarité du combat » des ex-Fralib et explique l’intention du groupe de les soutenir : « On essaie de voir dans quelle mesure il est [possible] les aider et les accompagner. On a quelques projets, notamment avec le comité d’entreprise du groupe Up ».
Il évoque notamment la possibilité de passer des commandes groupées auprès du fabricant de thés et infusions. Mais aussi la possibilité d’un accompagnement de la part du groupe. Il se veut optimiste : « On va essayer de travailler main dans la main avec eux pour […] faire que cette entreprise continue de perdurer et que ce beau combat puisse trouver une fin qui soit heureuse ».

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