Ce matin, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » a été adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat. Elle prévoit des assouplissements sur les pesticides et le stockage de l’eau, et entend calmer les tensions entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité.
IVG dans la Constitution : Après s’être abstenu, François-Noël Buffet annonce qu’il votera pour au Congrès
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« C’est un vote large qui confirme le vote du Sénat d’il y a un an », a réagi le président LR de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet, à la sortie de la séance historique au cours de laquelle le Sénat a voté très largement le projet de loi visant à inscrire l’IVG dans la Constitution ». Le texte a été adopté par 267 voix pour et 50 contre. Le sénateur LR s’est lui abstenu. « Mais lundi (au Congrès de Versailles), je voterai pour », a-t-il précisé.
Le président de la commission des lois regrette que le mot « garantie » soit conservé dans le texte. Un amendement déposé par le sénateur LR, Philippe Bas proposait de le supprimer. Pour mémoire, le texte du gouvernement qui prévoit d’inscrire à l’article 34 de la Constitution, la phrase suivante : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ».
Il y a un an le Sénat avait adopté sensiblement le même texte, sans le mot « garantie ». « Il crée une ambiguïté. Il y aura sans doute une différence entre ce que dit le Conseil d’Etat et ce que dira le Conseil constitutionnel. En réalité, on ne le sait pas », a-t-il estimé. Une partie de la droite sénatoriale craint que ce terme ne crée un droit « opposable » à l’IVG et conduise à des recours devant les juges.
L’année dernière 119 sénateurs LR avaient voté contre la constitutionnalisation, ils n’étaient plus que 41, ce soir. François-Noël Buffet confie avoir senti au sein de son groupe « une évolution vers une volonté d’aller vers une constitutionnalisation […] Nous n’avons pas de mandat impératif et c’est la vie normale. Nous entendons ce qui se dit. Surtout, chacun a voté en fonction de son intime conviction ».