« Fuites » dans l’affaire Maëlys : le directeur de la gendarmerie réagit devant les sénateurs

« Fuites » dans l’affaire Maëlys : le directeur de la gendarmerie réagit devant les sénateurs

Alors qu’une enquête est ouverte concernant des « fuites » dans l’affaire Maëlys, le directeur de la gendarmerie a réagi, ce mercredi, devant les sénateurs : « C'est pour la petite Maëlys que nous travaillons. »
Public Sénat

Par Alexandre Poussart avec AFP

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Auditionné au Sénat, le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Richard Lizurey a pris le temps de réagir à la polémique sur l'enquête ouverte concernant d’éventuelles fuites dans l’affaire Maëlys.

« Le travail d’importance des enquêteurs »

« Je pense à la petite Maëlys car c’est pour elle que nous travaillons. », a confié le général Richard Lizurey. « Nous devons continuer le travail d’importance mené par les enquêteurs. Les habitants ont également beaucoup participé aux recherches. Il ne faut pas ajouter à la polémique et remettre la manifestation de la vérité au centre de cette affaire. » La petite Maëlys est portée disparue depuis près de 2 mois.

Christian Cambon soutient les gendarmes

Christian Cambon, le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat a exprimé son soutien aux enquêteurs de la gendarmerie, pris « dans une polémique extravagante qui nourrit les réseaux sociaux. »

"Les parlementaires n'ont pas à prendre parti dans cette affaire" selon Yannick Vaugrenard

"Fuites" dans l'affaire Maëlys : "les parlementaires ne doivent pas prendre parti" selon Yannick Vaugrenard
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Une intervention du président de la commission des Affaires étrangères dont s'est désolidarisée le sénateur socialiste Yannick Vaugrenard : "Les parlementaires ne doivent pas prendre position, il est urgent d'attendre" a-t-il affirmé, réaffirmant son soutien à la gendarmerie. Christian Cambon lui a répondu en disant qu'il était "tout autant attaché au secret de l'instruction" que lui mais que la médiatisation de cette affaire était "dangereuse".

Des accusations jugées « scandaleuses »

Ce mardi, le général Richard Lizurey, avait jugé « scandaleuses » les « accusations péremptoires » du procureur de Grenoble qui a accusé les gendarmes d'être à l'origine de « fuites » dans la presse sur l'affaire Maëlys. « On est déjà condamné avant même qu'il y ait enquête » avait-il déclaré à l'AFP.

Le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, lui a répondu : « Les fuites sont au niveau local et parisien, au niveau de la direction de la gendarmerie, de la Section de recherches et de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale) ».

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