Ce matin, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » a été adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat. Elle prévoit des assouplissements sur les pesticides et le stockage de l’eau, et entend calmer les tensions entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité.
Ciivise : La délégation sénatoriale aux droits des femmes « satisfaite » de la mise en retrait de la co-présidente Caroline Rey-Salmon
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Ce 7 février, une plainte pour agression sexuelle a été déposée à l’encontre de la pédiatre et médecin légiste Caroline Rey-Salmon. La jeune femme à l’origine de la plainte accuse la docteure de l’avoir agressée lors d’un examen gynécologique, réalisé dans le cadre d’une enquête judiciaire pour des faits de viol.
Caroline Rey-Salmon venait de prendre la tête de la Ciivise, aux côtés de l’ancien rugbyman et fondateur de l’association Colosse aux pieds d’argile Sébastien Boueilh. La commission indépendante a immédiatement annoncé que la pédiatre « se mettait en retrait total des travaux de la commission pendant tout le temps de l’enquête ».
Dans un communiqué, la délégation sénatoriale aux droits des femmes juge cette mise en retrait « indispensable » : « Pour que le travail de la Ciivise continue d’être salvateur pour toutes les victimes, il est nécessaire de garantir que cette commission constitue un espace serein et sécurisé de recueil de la parole. »
Une nouvelle version de la Ciivise qui inquiète au Sénat
La commission, créée suite à la parution de « La Familia Grande » de Camille Kouchner, a travaillé durant trois ans à l’écoute des victimes d’inceste et à l’élaboration de recommandations pour lutter contre la pédocriminalité. Depuis que les travaux de la Ciivise 1 ont pris fin, le 31 décembre dernier, le gouvernement a annoncé sa volonté de prolonger le dispositif tout en élargissant ses compétences. Un projet qui interpelle au Sénat.
Lors de l’examen du projet de loi de finances en décembre dernier, à l’occasion d’un amendement défendant le prolongement des travaux de la commission, des sénatrices s’étaient exprimées en faveur du maintien du juge Edouard Durand à la présidence de l’instance. « Se priver de ses capacités, et il semblerait que ce soit ce vers quoi le gouvernement se dirige, serait vraiment triste pour les victimes », avait alerté la présidente de la délégation aux droits des femmes Dominique Vérien.
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