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Cela fait un mois jour pour jour que nous sommes placés en confinement. Et pour symboliser cet anniversaire, le journal Centre Presse propose une première page spéciale avec les principales Unes publiées pendant ce confinement. Un mois avec des doutes, de l’angoisse, mais aussi de l’espoir et de belles actions de solidarité.
Plusieurs quotidiens régionaux s’inquiètent de la situation des bars et des restaurants qui resteront fermés après le 11 mai. La descente aux enfers, titre le journal l’Union de Reims.
Cela va être une hécatombe, prévision très pessimiste à la Une du journal Le Parisien.
Les 210 000 cafés et les restaurants du pays, fermés depuis un mois sont au bord de l’asphyxie. Le ministre de l’Economie réunit aujourd’hui la profession pour définir un plan de soutien au secteur.
Le chef étoilé Philippe Etchebest, à la tête de son restaurant à Bordeaux, estime qu’au mois d’avril, 70% des restaurateurs ne pourront pas avancer les salaires de leurs employés. Après cette crise, 40% des établissements ne rouvriront pas, prévoit le chef bordelais.
Son homologue toulousain le chef Michel Sarran est en en colère également, « on se sent abandonnés » et il le dit « la gastronomie française se dirige vers un enterrement de première classe ».
On reste à Toulouse, où l’inquiétude concerne également le secteur aérien, fleuron économique de la Ville Rose. La Dépêche du Midi propose un dossier spécial sur ce risque de crash économique.
Avec un chiffre vertigineux, les revenus des compagnies aériennes vont baisser de moitié en 2020. Alors à Toulouse, on attend avec impatience le plan de l’Etat pour sauver Air France. La compagnie emploie 2000 personnes dans la Ville Rose.
En revanche, l’aéroport de Tarbes déborde d’activité durant cette crise. Car cet aéroport est spécialisé dans le stockage des avions au sol avec l’entreprise Tarmac-Aérosave. Cette entreprise reçoit des dizaines et des dizaines de commandes de compagnies qui veulent ranger leurs avions. Tarmac est arrivée aujourd’hui à la limite de ses capacités de parking.
Parlons maintenant des masques, puisqu’on le sait Emmanuel Macron a annoncé qu’à partir du 11 mai chaque Français disposerait d’un masque grand public pour sortir dans la rue. Et les territoires s’organisent pour atteindre cet objectif. Dans la Nouvelle République, on apprend que le département du Loir-et-Cher veut produire en un mois 340 000 masques lavables pour les habitants.
Et puis dans les Hauts-de-France, la région fournira gratuitement un masque à chaque habitant. C’est à la Une de La Voix du Nord.
Le conseil régional présidé par Xavier Bertrand a commandé au total six millions de masques.
Le 11 mai, les seniors resteront confinés car ce sont des personnes à risques. Ils ont d’ailleurs été lourdements frappés par ce virus. D’où la double peine en Une du Républicain Lorrain aujourd’hui.
Et les observateurs se demandent si les seniors pourront supporter ce déconfinement sélectif. « Cet isolement des personnes âgées aura des impacts sur la dénutrition et la hausse des dépressions », explique Sandra Hoibian, directrice du pôle Evaluation et société du Credoc (Le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie).
En tout cas il y a un senior qui n’est pas prêt de tomber en dépression. Il s’appelle Marcel, il a 98 ans, il est résident au Foyer de la Couronne au Creusot, et il donne des cours de gym toutes les semaines depuis le début du confinement. Un portrait à lire dans le Journal de Saône-et-Loire.
Société
L’intégration dans le Code pénal de cette notion, développée dans les années 1970 pour décrire certains aspects des violences conjugales, a nourri de vifs débats au Sénat jeudi 3 avril. Les élus ont renoncé à la faire entrer strico-sensu dans la loi, mais ils s’en sont inspirés pour revoir la définition pénale du harcèlement sur conjoint.
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Société
Pour que les populations soient préparées en cas de crise, la Commission européenne conseille aux citoyens d’avoir un « sac de résilience » avec tout ce qu’il faut pour tenir, en cas de catastrophe naturelle… ou de guerre. « Le but n’est pas de faire peur aux gens », soutient le sénateur LR Cédric Perrin, mais « d’anticiper les situations ». La France prépare un livret de survie, sur le modèle suédois.
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Société
Pratiques religieuses dans les entreprises : une plus grande acceptation chez les jeunes salariés
Les faits religieux sont de plus en plus acceptés au sein des entreprises et en particulier chez les plus jeunes. C’est ce que révèle une enquête menée par Toluna-Harris Interactive. La sénatrice Hélène Conway-Mouret observe « une plus grande acceptation du religieux dans la vie en communauté ».
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Société
Mannequin, animatrice de télévision et comédienne. Elle a médiatisé le combat de son second fils Samy, atteint d’autisme sévère, pour alerter sur le manque de prise en charge des enfants handicapés, mais aussi la solitude des mères et des parents. Malgré la disparition de son fils en 2023, elle a décidé de poursuivre le combat. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Eglantine Eméyé dans « Un monde, un regard » sur Public Sénat.
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