Après l’attaque au couteau qui a coûté la vie à un enseignant et blessé gravement deux personnes dans un établissement scolaire à Arras, la classe politique est saisie d’effroi.
Le président du Sénat, Gérard Larcher a réagi sur X (anciennement Twitter), il fait part de ses pensées aux proches « de l’enseignant lâchement assassiné à Arras ce matin ». « C’est toute la communauté enseignante qui est touchée et avec elle, tous les Français. À ceux qui veulent faire régner la terreur en France : la République ne cédera rien face à la barbarie du terrorisme. »
Ce vendredi une attaque au couteau a eu lieu dans un lycée à Arras. Un enseignant a été tué et il y a deux blessés graves. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que l’auteur des faits avait été interpellé. Le parquet national antiterroriste ouvre une enquête. Emmanuel Macron va se rendre sur place.
« Encore une journée d’horreur dans une école française », a déploré Bruno Retailleau, le président des sénateurs LR, le premier groupe à la Chambre Huate, dans un poste sur l’X (anciennement Twitter). « Le combat contre l’islamisme et ses complices doit être la priorité n°1 », estime l’élu vendéen, qui adresse « son soutien à la famille du professeur assassiné, à ses collègues, aux familles et aux élèves du lycée », ainsi que sa « reconnaissance » aux forces de l’ordre.
« Qu’attend le Gouvernement pour interpeller TOUS les fichés S et les mettre hors d’état de nuire ? », s’agace la sénatrice LR des Alpes-Maritimes Alexandra Borchio-Fontimp. Un message qui fait écho à celui de son collègue, le LR Henri Leroy, également sur X : « Rien n’a été fait pour protéger nos enseignants face à la barbarie », écrit cet ancien officier de gendarmerie. « Combien de temps allons-nous supporter l’horreur ? « Combien de temps allons-nous rester impassible face à la barbarie ? », interroge-t-il. Henri Leroy est à l’origine de la commission d’enquête sénatoriale sur les menaces et agressions d’enseignants. Celle-ci doit auditionner la semaine prochaine, Mickaëlle Paty, la sœur de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné le 16 octobre 2020 après un cours sur la liberté d’expression.
« L’école doit demeurer un sanctuaire qui sera sans cesse défendu », a posté le sénateur de Côte-d’Or François Patriat, cheffe de file des macronistes du Sénat. « Face aux ennemis de la République nous ne tremblerons pas », assure ce proche d’Emmanuel Macron. « L’école est un sanctuaire de la république et chaque attaque en son sein nous bouleverse tous », abonde le le socialiste Jérôme Durain, spécialiste des questions de sécurité.