C’est la première projection en sièges réalisée après la fin du dépôt des candidatures pour le deuxième tour des élections législatives. Le dernier sondage réalisé par l’institut Harris-Interactive et Toluna pour M6, Challenges et RTL fait état d’un net reflux pour le Rassemblement national dans la nouvelle assemblée dont le nombre de députés est compris entre 190 et 220 sièges, les élus soutenus par Éric Ciotti compris. Le 28 juin dernier, avant le premier tour, le même institut avait estimé la majorité Rassemblement nationale entre 220 à 260 députés, sans compter les élus du Rassemblement des droites d’Éric Ciotti qui, eux, étaient évalués entre 20 et 35 sièges.
Face au RN, Le Nouveau Front populaire formerait un groupe de 159 à 183 députés, tandis que la coalition Ensemble constituerait le troisième groupe de l’Assemblée nationale avec 110 à 135 sièges.
44 % des personnes interrogées déclarent voter pour s’opposer au Nouveau Front populaire, dans les circonscriptions où un candidat est présent au second tour. 44 % pour s’opposer à Renaissance et à la majorité présidentielle, lorsque c’est un candidat de la majorité qui est présent au second tour et 40 % veulent voter pour s’opposer au RN.
36 % des sondés souhaitent que le RN remporte les élections législatives, seulement 19 % pour la majorité sortante, et 26 % pour le Nouveau Front Populaire.
Plus de 4 Français sur 10 (42 %) estiment qu’aucune de ces formations politiques n’aura la majorité absolue à l’Assemblée nationale, tandis que 35 % estiment que le Rassemblement National l’atteindra (69 % auprès de leurs électeurs), et seulement 14 % pour le Nouveau Front Populaire.
A noter que la participation n’a pas été mesurée dans cette enquête.
Méthodologie
Enquête réalisée en ligne du 02 au 03 juillet 2024 après la fin du dépôt des candidatures au deuxième tour en préfecture. Cette étude a été réalisée sur la base de l’offre réelle en circonscriptions. Échantillon de 3 383 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 3 008 personnes inscrites sur les listes électorales françaises. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).