Les premiers résultats des élections sénatoriales ont été publiés progressivement à partir de la fin de matinée. Il s’agit des premiers tours dans les départements où les grands électeurs votent au scrutin majoritaire pour désigner ou un deux sénateurs.
En milieu d’après-midi, on comptait 15 sénateurs et sénatrices élus dès le premier tour. 12 parmi eux sont des sortants. Beaucoup de membres du groupe Union centriste sont dans ce cas de figure : Élisabeth Doineau (Mayenne), Nathalie Goulet (Orne), Nadia Sollogoub (Nièvre), Sylvie Vermeillet (Jura) et Olivier Cigolotti (Haute-Loire). Dans le groupe socialiste, on compte Éric Kerrouche (Landes), Monique Lubin (Landes) et Viviane Artigalas (Hautes-Pyrénées). Le groupe Les Républicains enregistre la réélection de Laurent Duplomb en Haute-Loire, le groupe Les Indépendants, celle de Franck Menonville (Meuse), et le groupe RDSE (Rassemblement démocratique social et européen) la socialiste Guylène Pantel.
Quatre nouveaux sénateurs pour l’heure
Quatre nouveaux sénateurs font leur entrée au palais du Luxembourg : deux en Nouvelle-Calédonie avec Georges Naturel (Rassemblement-LR) mais aussi, et ce fut la première surprise de l’élection, l’indépendantiste Robert Wienie Xowie. La Fédération « Régions et Peuples solidaires », qui fédère des organisations régionalistes l’a invité à siéger aux côtés du sénateur de Haute-Corse Paul-Toussaint Parigi, lequel est membre du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires. Le nouveau sénateur calédonien a d’ailleurs reçu les félicitations du groupe, mais aussi du groupe CRCE (communiste, républicain, citoyen et écologiste).
À Saint-Pierre et Miquelon, l’ancienne ministre des Outre-mer Annick Girardin (membre du Parti radical de gauche) sort victorieuse d’un scrutin serré, dès le premier tour.
Le maire de Cahors Jean-Marc Vayssouze-Faure fait partie des nouveaux visages qui intégreront le groupe socialiste.
Ballottages favorables et seconds tours plus serrés
Dans les départements où des seconds tours sont nécessaires, plusieurs sortants sont en ballottage favorable, comme Patrice Joly (PS) dans la Nièvre, Christine Bonfanti-Dossat (LR) dans le Lot-et-Garonne. Certains s’annoncent serrés, comme dans l’Orne où le sortant Vincent Segouin (34,95 % des voix) a été dépassé par Olivier Bitz (42,79 %), ancien adjoint au maire de Strasbourg investi par Horizons. Dans le Lot, le second tour s’annonce très difficile pour la sortante socialiste Angèle Préville (30,23 %) face à Raphaël Daubet du Parti radical de gauche (46,98 %).