Sécu: Marine Le Pen accuse Fillon de “mentir”

Sécu: Marine Le Pen accuse Fillon de “mentir”

Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a estimé mardi que François Fillon "mentait soit aux électeurs de la...
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Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a estimé mardi que François Fillon "mentait soit aux électeurs de la primaire", soit "aux Français" dans sa tribune sur la réforme de l'assurance maladie, "vraie-fausse reculade" d'après elle.

"François Fillon (...) tente d’éteindre l’incendie que son projet santé a allumé et que ses lieutenants ont nourri de manière continue. Tentant de nuancer ses propos, en enfonçant des portes ouvertes, et sans contredire les déclarations polémiques de ses proches, cette vraie-fausse reculade pose plus de questions qu'elle n’en règle" assure la dirigeante du FN sur son blog "Carnets d'espérances".

"À quelle sauce Fillon souhaite-t-il nous manger ? Soit il a menti aux électeurs de la primaire, soit il est en train de mentir aux Français", juge-t-elle.

"Première possibilité. Sur ce dossier de la Sécurité sociale le candidat se débine et recule intégralement à peine deux semaines après sa désignation, et cela en dit long sur son absence de droiture, laissant entrevoir cinq ans d’immobilisme absolu dans le cas où il serait élu", détaille-t-elle, qualifiant l'ancien Premier ministre de "pas sérieux" et de "pas crédible".

"Seconde possibilité, plus probable", poursuit-elle : "François Fillon est en train de mentir effrontément aux Français, en dissimulant la réalité terrible de ses intentions". C'est ce dont témoignerait selon elle "le flou total de sa tribune, notamment sur la question du périmètre des remboursements, et le niveau de privatisation des soins", points qui ont cristallisé les critiques récentes contre le vainqueur de la primaire de la droite.

"Tout porte à croire que son ambition reste la même", assène Mme Le Pen, rappelant du même coup l'ancien locataire de Matignon "à sa propre responsabilité dans la faillite du système" et l'accusant d'oublier "la solidarité" dans son projet de réforme de l'assurance maladie.

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