Retraites : « ce qu’il faut c’est qu’on puisse continuer à examiner le texte », affirme Gabriel Attal

Retraites : « ce qu’il faut c’est qu’on puisse continuer à examiner le texte », affirme Gabriel Attal

Après avoir défendu le texte du gouvernement sur la réforme des retraites dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg, Gabriel Attal, le ministre des comptes publics, s’est exprimé au micro de Public Sénat.
Henri Clavier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

D’emblée, Gabriel Attal se réjouit de débats moins agités au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. « On a eu de vrais débats de fond, projet contre projet », se félicite le ministre. Tout au long de la journée, Gabriel Attal a exposé la différence entre le projet du gouvernement et celui de la gauche. « La gauche proposait des augmentations d’impôts et de cotisations », martèle Gabriel Attal, des augmentations d’impôts qui, selon le ministre, pénalisent la classe moyenne.

 

Avant l’examen de l’article 7, cœur de la réforme, Gabriel Attal se montre serein quant à la poursuite des débats. La gauche sénatoriale a, en fin d’après-midi, accéléré le vote sur la première partie du texte en s’abstenant de défendre plusieurs amendements. « Il y a eu quelques longueurs, mais à la fin, on a vu que ça accélérait », se réjouit Gabriel Attal. Confiant, le ministre des comptes publics entend « parler de tous les sujets » avant le 12 mars, date limite fixée par le gouvernement pour l’examen du texte au Sénat.

« Je n’ai jamais demandé à la droite sénatoriale de se rallier à nos convictions, mais d’être fidèles aux leurs »


En s’abstenant de prendre la parole et de réagir aux propos venant des bancs de la gauche, la droite sénatoriale a permis une avancée plus rapide des débats. Une attitude saluée par Gabriel Attal qui rappelle qu’il n’a « jamais demandé à la droite sénatoriale de se rallier à nos convictions, mais d’être fidèles aux leurs, qu’ils ont toujours portés au Sénat ». En effet, la droite sénatoriale défend, depuis plusieurs années, le report de l’âge légal à 64 ans. La majorité sénatoriale de droite et du centre a tout de même influencé le texte, notamment avec l’adoption du CDI senior, contre l’avis du gouvernement. Une mesure qui coûte « très cher » selon le ministre des comptes publics.

Dans la même thématique

Retraites : « ce qu’il faut c’est qu’on puisse continuer à examiner le texte », affirme Gabriel Attal
3min

Politique

Retraites : « Il y a de la démagogie chez ceux qui expliquent que l’on peut aussi revenir sur la réforme Touraine », alerte Bernard Jomier

Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the french senate
6min

Politique

Budget : les sénateurs écologistes accusent la majorité du Sénat de « lâcher les collectivités »

Alors que la majorité sénatoriale veut réduire l’effort demandé aux collectivités de 5 à 2 milliards d’euros dans le budget, c’est encore trop, aux yeux du groupe écologiste du Sénat. « Il y a un changement de pied de la majorité sénatoriale », pointe le sénateur Thomas Dossus. Avec le groupe PS et communiste, ils vont présenter onze amendements identiques « pour faire front commun ».

Le

Retraites : « ce qu’il faut c’est qu’on puisse continuer à examiner le texte », affirme Gabriel Attal
2min

Politique

Retrait de la plainte de Noël Le Graët : « une décision sage et prudente » réagit Amelie Oudéa-Castera

A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.

Le

G7 summit in Borgo Egnazia
6min

Politique

Nomination des commissaires européens : « On constate qu’Ursula von der Leyen ne peut pas se passer du soutien de Giorgia Meloni », note un spécialiste des partis européens 

La Commission européenne devrait pouvoir entrer en fonction dès le 1er décembre après l’accord entre les trois principaux partis européens sur le collège des commissaires. Un accord qui illustre la place centrale de la droite européenne, prête à s’allier avec l’extrême droite.

Le