Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Victoire historique du RN, dissolution de l’Assemblée, réactions politiques : revivez les résultats des européennes
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Après plusieurs semaines de campagne et de débats, c’est le jour J. Les Français sont appelés aux urnes pour les élections européennes. On compte un total de 38 listes, un record. Les électeurs vont-ils faire mentir les sondages ? Le score de Jordan Bardella, attendu au plus haut, sera regardé de près. Valérie Hayer (Renaissance) s’est quant à elle retrouvée durant la campagne talonnée par Raphaël Glucksmann (PS-Place Publique) dans les intentions de vote. Derrière, François-Xavier Bellamy (LR), Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (Les Ecologistes, ex-EELV), Marion Maréchal (Reconquête) et Léon Deffontaines vont-ils créer la surprise ?
Suivez, tout au long de la soirée électorale, tous les résultats, les principales déclarations des candidats et responsables politiques, avec notre live.
À l’échelle de l’UE, la droite du Parti populaire européen en tête
Selon des projections élaborées par le Parlement européen, basées sur les résultats des élections dans 26 pays de l’Union, le Parti populaire européen (PPE) conserve la majorité dans l’hémicycle avec 191 sièges, améliorant son score de 15 sièges. Avec les 135 eurodéputés du groupe socio-démocrate et les 83 élus du groupe Renew, les trois groupes pourraient conserver une majorité, à l’image de la coalition qu’ils forment déjà au Parlement européen depuis 2019.
À l’extrême droite de l’hémicycle, le parti Identité et démocratie – où siègent les élus Rassemblement national – progresse avec 8 sièges supplémentaires, ce qui le porte à 57 eurodéputés. Le groupe Conservateur et réformiste – auquel Reconquête est affilié – reste pour le moment stable avec 71 sièges.
Les groupes de gauche sont globalement en recul, notamment les écologistes qui perdent 19 sièges et obtiennent 53 eurodéputés. De leur côté, les sociaux-démocrates reculent de 4 sièges et l’extrême gauche reste à un niveau stable de 35 eurodéputés.
Dissolution de l’Assemblée nationale : « Cette élection n’est en rien invalidée ou annulée par la décision prise par Emmanuel Macron », tonne Raphaël Glucksmann
« On a une élection où il y a eu plus de participation qu’aux législatives », explique d’emblée le candidat PS-Place Publique, pour qui « ce cap a tranché des lignes, on ne va pas revenir sur ces lignes ».
Et pas question pour la tête de liste socialiste d’écarter le résultat du soir : « La gauche aura gagné quand elle sera au pouvoir », explique-t-il, martelant qu’ « on ne peut pas dire que cette élection est la plus importante de l’histoire européenne et ne pas tenir compte du résultat de ce soir ». Avant de défendre le résultat de sa liste, arrivée 4 points devant la liste insoumise : « L’écrasante majorité de la gauche française est proeuropéenne, démocrate, attachée à la solidarité sociale et à la transformation écologique et elle est sur la ligne que nous portions ».
L’occasion pour l’eurodéputé sortant d’adresser une critique non-dissimulée au chef de l’Etat : « Je ne changerai pas de cap car la seule chose qui peut faire face à l’extrême-droite, c’est une clarté absolue, tout ce qu’Emmanuel Macron n’est pas », explique-t-il, précisant que « cette élection n’est en rien invalidée ou annulée par la décision prise par Emmanuel Macron ».
Et quid d’une éventuelle union de la gauche pour les futures élections législatives à venir ? « Laissez-nous discuter, débattre et analyser la situation, issue d’une décision d’un joueur de poker », tempère Raphaël Glucksmann, qui tire à boulets rouges sur la décision de dissolution : « Prendre ce risque, c’est prendre le risque d’une Assemblée nationale qui sera dirigée par une majorité absolue du RN. Je ne m’y résoudrai jamais », conclut l’eurodéputé.
Dissolution de l’Assemblée nationale : « Quand on donne la parole au peuple, on ne prend jamais de risque », estime Fabienne Keller (Renaissance)
Tout juste réélue députée européenne sur la liste de Valérie Hayer, la députée Renaissance estime au micro de Public Sénat que « quand on donne la parole au peuple, on ne prend jamais de risque, on respecte les fondamentaux de la démocratie ». « Une élection, c’est toujours un moment qui n’est jamais connu d’avance », continue l’ancienne maire de Strasbourg, pour qui « c’est l’honneur de la République d’appeler aux urnes quand on est dans une situation bloquée comme c’est le cas à l’Assemblée nationale ».
À l’échelle de l’UE, la droite du Parti populaire européen en tête
Selon des projections élaborées par le Parlement européen, basées sur les résultats des élections dans 22 pays de l’Union, le Parti populaire européen (PPE) conserve la majorité dans l’hémicycle avec 189 sièges, améliorant son score de 13 sièges. Avec les 135 eurodéputés du groupe socio-démocrate et les 80 élus du groupe Renew, les trois groupes pourraient conserver une majorité, à l’image de la coalition qu’ils forment déjà au Parlement européen depuis 2019.
À l’extrême droite de l’hémicycle, le parti Identité et démocratie – où siègent les élus Rassemblement national – marque la plus forte progression avec 9 sièges supplémentaires, ce qui le porte à 58 eurodéputés. Le groupe Conservateur et réformiste – auquel Reconquête est affilié – reste pour le moment stable avec 72 sièges.
Les groupes de gauche sont globalement en recul, notamment les écologistes qui perdent 20 sièges et obtiennent 52 eurodéputés. De leur côté, les sociaux-démocrates reculent de 4 sièges et l’extrême gauche reste à un niveau stable de 36 eurodéputés.
Marion Maréchal appelle à une « coalition des droites », du Rassemblement national aux Républicains
Marion Maréchal a attendu la fin de la soirée pour s’exprimer depuis le QG de Reconquête. Face à l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale, la tête de liste appelle à une « coalition des droites » : « Je suis prête à rencontrer dans les jours qui viennent Marine Le Pen et Jordan Bardella, Eric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan, pour travailler ensemble à l’alternative que notre pays exige. »
Marion Maréchal a également salué les résultats des partis du groupe des conservateurs et réformistes, où les eurodéputés Reconquête siègeront. Selon les projections du Parlement européen, le groupe devrait obtenir 70 sièges, un score similaire à celui de 2019.
Bardella largement en tête, seulement 0,5 point d’écart entre Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann
Alors que les résultats des élections européennes s’affinent, l’écart entre la liste de Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann se réduit considérablement, selon notre estimation Ipsos pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale. La majorité présidentielle reste pour le moment en deuxième position avec 14,5 % des suffrages, talonnée par la liste PS – Place publique qui maintien son score à 14 %.
À mesure que les votes des grandes villes sont ajoutés aux résultats, les autres partis de gauche poursuivent aussi leur ascension. La liste de Manon Aubry s’établit à 10,1 % et les écologistes atteignent 5,5 % des voix, dépassant la liste de Marion Maréchal qui descend à 5,3 %.
En première position, Jordan Bardella reste à 31,5 %. Le score de François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains, reste également à 7,2 %.
Valérie Hayer soutient la dissolution de l’Assemblée nationale
Plus d’une heure après Emmanuel Macron, la tête de liste du camp de la majorité présidentielle a pris la parole. Valérie Hayer qui a recueilli 14,5% des suffrages, a regretté son faible score, loin des 22,42% de Nathalie Loiseau à la tête de la liste Renaissance en 2019 : “Malgré nos efforts, nous n’avons pas su vous convaincre de nous placer en tête”.
Elle a fustigé le résultat élevé du Rassemblement National : “choisir l’extrême-droite, c’est choisir son incohérence économique, son inaction et ses mensonges. Choisir l’extrême droite, c’est choisir l’affaiblissement du pays parce qu’elle ne respecte pas nos valeurs et qu’elle s’en remet à des puissances étrangères qui détestent la France et l’Europe.”
En réaction à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale dès ce soir, elle assure que “pour moi, on ne se trompe jamais quand on donne la parole aux Français”. La députée européenne indique également que lors de la campagne législative de fin juin,“à la place qui est la mienne, je m’engagerais pour donner une majorité claire aux Français”.
Dissolution de l’Assemblée nationale : « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir », affirme Marine Le Pen
Sous les acclamations, avec Jordan Bardella à ses côtés, Marine Le Pen s’est exprimée depuis le QG du Rassemblement national, quelques minutes après l’allocution d’Emmanuel Macron annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale.
Déjà à la tête du premier groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen affirme que le Rassemblement national est « prêt à exercer le pouvoir » : « Ces élections européennes consacrent notre mouvement comme la grande force d’alternance pour la France ». De nouvelles élections législatives seront convoquées le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second.
Jordan Bardella vainqueur avec 31,5 %, l’écart se resserre entre Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann
Selon une nouvelle estimation Ipsos pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale, le score de Valérie Hayer diminue pour s’établir à 14,7 %, contre 15,2 selon nos estimations à 20 heures. La candidate de la majorité présidentielle conserve la seconde place, mais son écart avec Raphaël Glucksmann – toujours troisième avec 14 % des voix – se resserre. En quatrième position, le score de La France insoumise s’améliore pour atteindre 9,5 % des suffrages, contre 8,7 % lors de notre première estimation. Enfin, la tendance s’inverse entre Reconquête et Les Écologistes : la liste de Marion Maréchal s’établit à 5,4 % et le score de la liste de Marie Toussaint monte à 5,5 %.
Coup de tonnerre, Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale et annonce des élections législatives les 30 juin et 7 juillet
C’est la surprise du chef. Et quelle surprise. Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale. Face aux résultats des élections européennes, où la liste de la majorité présidentielle (14,7%) arrive loin derrière le RN (31,5%), faisant deux fois moins que Jordan Bardella, le Président prend tout le monde de court.
Un énorme coup de poker où le chef de l’Etat fait tapis, prenant son risque, un risque maximum. « Le principal message des européennes est clair : ce n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe, dont celui de la majorité présidentielle », reconnaît Emmanuel Macron. « Oui, l’extrême droite est à la fois l’appauvrissement des Français et le déclassement de notre pays. Je se saurais donc faire comme si de rien n’était », affirme Emmanuel Macron, qui lâche son annonce fracassante à laquelle personne ne s’attendait : « C’est pourquoi, après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de la Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous ce soir l’Assemblée nationale. Je signerai dans quelques instante le décret ».
Et ces législatives imprévues arriveront très vite : « Le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second ».
« Cette décision est grave, lourde », soutient le chef de l’Etat, qui fait « confiance en notre démocratie ». Pour Emmanuel Macron, « cela vaut mieux que tous les arrangements. C’est un temps de clarification indispensable ».
« Le début d’un long chemin pour relever la droite », lance François-Xavier Bellamy
François-Xavier Bellamy préfère voir le verre à moitié plein. Avec 7,2%, moins qu’en 2019 (8,48%), la tête de liste LR estime que c’est le résultat des élections européennes est « signal d’un nouveau départ ». « Beaucoup pensaient que nous ne serions plus au parlement Européen, que la droite disparaitrait de la vie publique française… Ce soir, ce n’est pas la fin d’une campagne, c’est le début d’un long chemin pour relever la droite et pour reconstruire avec elle notre vie démocratique », a-t-il déclaré.
Manon Aubry : « Le pays veut tourner la page de l’ère Macron »
Prenant la parole devant ses soutiens, l’insoumise Manon Aubry, dont la liste a rassemblé 8,7% des suffrages exprimés selon nos estimations, a épinglé le score de la majorité présidentielle, arrivée à la seconde place (15,2%), très loin derrière le Rassemblement national (31,5%). » Au vu de leur score, il est désormais évident que le pays veut tourner la page de l’ère Macron et cette page ne doit pas se tourner avec le RN et l’extrême droite ! », a martelé l’eurodéputée.
« Cela aura été dans cette élection le seul succès du macronisme : l’extrême droite a été installée comme opposition favorite par le pouvoir », a-t-elle dénoncé. Elle a également fustigé le refus des autres partis de gauche de former une liste commune pour cette élection : « Je ne peux m’empêcher ce soir de penser à l’immense responsabilité de tous ceux qui ont rejeté notre proposition de liste commune Nupes ».
« Des pans entiers de notre système politique, médiatique et économique s’apprêtent à dire plutôt Hitler que le Front populaire ! », a encore dénoncé l’insoumise.
Marie Toussaint (Les Ecologistes) : « Notre défaite est sèche et amère »
L’air grave, Marie Toussaint a pris la parole après la déroute de son parti, estimé tout juste au-dessus la barre des 5 % : « L’écologie est en berne », déplore la candidate, pour qui « face aux attaques de l’extrême droite et de ses alliés, trop peu de voix se sont levées pour la protection du vivant ». Face à la guerre menée à l’écologie, nous reculons nettement. « Notre défaite est sèche et amère », reconnaît la candidate écologiste, qui déclare « prendre sa part de responsabilité ».
Marie Toussaint s’est également montrée très sévère avec ses concurrents : « J’avais sous-estimé l’absence de courage de la droite, des macronistes et des socialistes, qui nous ont allègrement fait porter le chapeau de politiques qu’eux ont décidé sans jamais l’assumer », tance la femme de 37 ans, qui déclare également avoir « sous-estimé la force des lobbies et la bataille culturelles menée contre nous et contre le vivant ».
« Je marchais en 1e ligne et je n’ai pas su convaincre au-delà de notre socle. Je n’ai pas su ressusciter la mobilisation que nous avions fait naître avec beaucoup d’espoir et de détermination lors des marches pour le climat et l’affaire du siècle. Je m’en excuse sincèrement », a conclu Marie Toussaint, visiblement très émue.
« Nous allons faire émerger un nouvel espace politique », lance Raphaël Glucksmann
« Je suis fier de ce que nous avons fait ensemble, mais je n’ai pas l’âme à la fête. Aujourd’hui, l’extrême droite représente 40 % en France » a réagi la tête de liste PS-Place Publique, arrivé à la troisième place, avec 14%. Considérant « ce jour comme une étape dans un combat qui nous dépasse », il prévient : « Vous pouvez compter sur moi ».
« Ce que nous allons faire émerger, c’est un nouvel espace politique en France et en Europe, fondée sur l‘attachement viscéral à la démocratie, à la liberté, à l’écologie, à la solidarité et c’est cet espace politique qui empêchera l’extrême droite de prendre le pouvoir », avance Raphaël Glucksmann.
Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale
Le grand gagnant des élections européennes, Jordan Bardella a fait une interprétation nationale du score « historique » réalisé par le Rassemblement national, 31,5%. « L’écart inédit entre la majorité présidentielle et le premier parti d’opposition (15,2%) traduit ce soir un désaveu cinglant et un rejet clair de la politique conduite par Emmanuel Macron et son gouvernement », a estimé la tête de liste. En conséquence, le patron du Rassemblement national a enjoint « le président de la République à s’en remettre à l’esprit des institutions (…) en revenant devant le peuple français et d’organiser de nouvelles élections législatives ».
Selon les estimations d’Ipsos pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale, la liste conduite par Jordan Bardella arrive en première position avec 31,5% des suffrages.
En seconde position, la liste de Valérie Hayer recueille 15,2 % des voix. La candidate de la majorité présidentielle accuse un écart historique avec le RN, mais parvient à se maintenir devant Raphaël Glucksmann, troisième de ces élections avec 14 % des suffrages.
Dégringolade pour la liste écologiste conduite par Marie Toussaint qui obtient 5,2 % des suffrages son score le plus bas depuis 30 ans. Au contraire, le parti Reconquête mené par Marion Maréchal devrait obtenir des sièges, avec un score de 5,5 %.
En quatrième et cinquième position, les listes de La France insoumise et des Républicains sont au coude à coude. Manon Aubry affiche un score de 8,7 %, devant François-Xavier Bellamy qui obtient 7,2 % des voix.
L’abstention est estimée à 48,6% à 20 heures
En fin d’après-midi, les estimations d’Ipsos pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale, de l’abstention remontent légèrement pour s’établir à 48,6%.
L’abstention est estimée à 48% à 20 heures, en baisse
Selon notre estimation Ipsos pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale, l’abstention à 20 heures pour les élections européennes est évaluée à 48%, contre 50,66% au dernier scrutin de 2019.
Le taux de participation aux élections européennes est en hausse pour les élections européennes. Selon une estimation de France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale, l’abstention serait aux alentours de 48. A titre de comparaison, l’abstention était de 50,66% au dernier scrutin de 2019, et 56,71 en 2014.
La participation est en hausse à 45,26% à 17 heures
En 2019, le taux de participation final avait été de 50,1 %.
La participation pour les élections européennes s’établit à 45,26 % à 17 heures en France, en hausse par rapport à 2019 (43,29 % à la même heure), selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur. Une tendance déjà amorcée à la mi-journée, avec un taux de participation à 19,81 % à midi.
En 2019, le taux de participation avait atteint 50,1 % à la fermeture des bureaux de vote, contre 42,4 % cinq ans plus tôt, en 2014. Selon les sondages, la participation devrait encore tourner autour de 50 % cette année.
Traditionnellement, les élections européennes enregistrent l’un des plus forts taux d’abstention de la vie électorale française. Il s’agit d’une donnée scrutée de près par les sondeurs et les candidats, la mobilisation des électeurs étant susceptible, dans un scrutin à la proportionnelle, de faire la différence pour les listes qui font la course au coude à coude.
A midi, la participation s’élève à 19,81%
A midi, le taux de participation s’élève à 19,81 %, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Un chiffre en très légère hausse par rapport au précédent scrutin de 2019, où la participation était de 19,26 % à la même heure. En 2014, le taux était de 15,70 % à midi.
En 2019, le taux de participation s’était élevé à 50,1 % en fin de journée. Il était de 42,4 % en 2014. Selon les sondages, la participation pourrait s’élever cette année autour de 50 %.
Le taux de participation est l’enjeu clef du scrutin. Il est scruté, chaque liste visant avant tout la mobilisation de son électorat, pour espérer faire la différence, à 20 heures, quand les résultats seront annoncés.
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