Arrivé en troisième position du second tour des élections législatives dans une alliance avec le Rassemblement national, le président des Républicains dénonce une « alliance de la honte » entre le bloc macroniste et le Nouveau Front populaire lors du second tour.
« Nous perdons beaucoup de circonscriptions à 48 ou 49 % contre 51 ou 52 %, mais demain comment cet attelage va gouverner ? Comment vont-ils respecter les injonctions qui, dès ce soir, ont été lancées par Monsieur Mélenchon », a déploré Éric Ciotti.
« Je dénonce Emmanuel Macron, véritable kamikaze de la République »
Le président des Républicains, qui voit son parti se déchirer depuis qu’il a choisi de s’allier avec Jordan Bardella, dénonce « un véritable coup d’État institutionnel et politique » : « Ce soir, notre République est saisie de malaise. La gauche, minoritaire au Premier tour, gagne grâce à Monsieur Macron. »
Éric Ciotti fustige ainsi les accords et désistements opérés à l’issue du premier tour, qu’il assimile à de la « tambouille politicienne » et dont il attribue l’entière responsabilité au président de la République. « Ce soir, je dénonce Emmanuel Macron, véritable kamikaze de la République, prêt à installer le chaos institutionnel pour conserver son petit pouvoir », accuse-t-il.
Le président des Républicains se veut tout de même optimiste pour la suite, affirmant qu’une victoire des LR-RN n’est « plus qu’une question de temps », « tant la coalition entre la macronie et La France insoumise est d’ores et déjà condamnée à l’effondrement ». De son côté, Éric Ciotti affirme être réélu à Nice. Selon nos dernières projections Ipsos Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, LCP et Public Sénat, à 22 heures, les députés LR-RN remportent entre 14 et 17 sièges.